COMORES : AHMED ABDOU DIT FANO, FAIT PARTIE DES SACRIFICES HUMAINS DU POUVOIR EN PLACE.

On le voyait trop paniqué. Si ce n’est pas que ce soit une personne au cœur de pierre, on dirait qu'en face de lui un revolver ou une kalachnikov. Ce procureur du pouvoir tyrannique en place aux Comores, lisait ce qu’on lui a écrit. Certainement ce n’est pas lui qui a écrit le mini compte-rendu de la fin de vie de leur victime à Beit-salam le jeune Ahmed Abdou dit Fano. Très paniqué, le procureur Djounaid Mohamed Ali, faisait promener sa tête de droite à gauche et ses yeux plongeaient dans le vide. Les allures d’un complice dans cet assassinat biscornu, se lisaient sur son visage. Des lèvres sèches, du front ridé, des paupières bien démêlés  Djounaid, se laissait présenter à la fois complice, responsable et victime. Oui, il est reveillé, oui, il est obligé de lire ce papier, oui… mais c’est le procureur. Lui qui agit sans scrupule. Deux lignes écrites en Français donc le mini compte-rendu de la fin de vie de leur victime, se lisaient péniblement et avec effroi. Les mensonges de la famille d’Assoumani Azali, orchestarant aisement les tortures et la mort du jeune militaire, Fano et confiés à Djounaid pour émettre, n’ont pas pu être dissimulés ni convaincants.

« La cruauté de la famille tyrannique a fait un martyr »

Ahmed Abdou dit Fano est bestialement torturé perpétuellement. Avec sang froid ils l’ont tué. Le comble est qu’au lieu que cela soit une affaire d’Etat, elle est rendue en  affaire de famille, ils supposent leur chef suprême, chef d’Etat. Le président du régime en place, cruel qu’il est, a ordonné d’exécuter celui, selon les sujets du pouvoir, qui a agressé légèrement ce président. La famille prenait cette affaire de l’Etat et de justice pour affaire personnelle et s’est faite justice soi-même. Ici, dans cette affaire, une institution est complice par son silence. Un silence caution. L’Association de droit de l’Homme aux Comores. Cette Association à la tête de laquelle Mme Sittou Raghda Mohamed, est complice des différents meurtres qui se produisent aux Comores à cause de son inaction, sa soumission et pourtant les victimes ne manquent. Comment ce qui est arrivé au jeune Ahmed Abdou dit Fanou n’arrive pas à atteindre le cœur de cette institution, en tout cas cette association, alors qu’elle est dirigée par une mère de famille qui a des enfants et qui devrait connaitre les douleurs d’une mère ?

« Dans la peau musulmane se cachent des cœurs des mécréants »

Ahmed Abdou dit Fano, est torturé sauvagement jusqu’avoir rendu l’âme. Aucun ministre, aucun député, aucun Ulémas ni notable, notamment du pouvoir, ayant condamné cette cruauté, assidument œuvre de la dynastie azalienne et sa brigade donc l’assassinat du jeune Ahmed Abdou dit Fano. Assassiné au palais présidentiel par une famille ayant comme fer de lance, la garde rapprochée téléguidée par le père, la mère et les enfants… L’atrocité est commise quelques heures de son arrestation. Ce jeune est mort martyr. Et les cœurs avalés par le Nestlé, le pouvoir et les constructions de châteaux en Espagne, font encrage dans les encéphales de certains individus, qui  prétendent faire partie des membres ou proches du pouvoir. L’humanité prend congé d’eux. Les sacrifices humains, ne sont jamais déplorés par ces animistes dans un pays musulman. La rémittence de la classe religieuse, donne aussi caution aux assassinats perpétuels commis par le pouvoir d’Assoumani Azali. Les tortures sans pareils, notamment dans un pays qui se dit musulman, qu’à subit Ahmed Abdou dit Fano, et qui l’ont conduit au trépas, n’ont jamais été condamnés par ces enturbannés.

Said Yassine Said Ahmed

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