COMORES : LE COLONEL AZALI EST AGRESSE A L’ ARME BLANCHE PAR UN GEANDARME

Ce qui s’est passé à Salimani ce vendredi 13 septembre 2024, est un message envoyé au pouvoir, selon lequel, le peuple en a ras-le-bol. Bien que nous ne veuillons pas qu’il soit tué, bien que nous ne veuillons pas qu’il soit mort, être touché brutalement par la colère du peuple, est plus qu’égayant. « Hew’we, hew’we… hari sirikali kairi sera… emalezi nalelwa kapvatsi mndru udjo nitria uhara. Ngamdjo henda haini mahala nandzao nende », oui un gouvernement n’a pas peur de diable, sinon un tyran, a peur de diable. Et surtout après l’avoir vu. Un des caractères d’un tyran, la peur. Si l’on dit qu’un gouvernement n’a pas peur de diable, un peuple avec une colère légitime, n’a pas peur d’un tyran ni de son gouvernement. Très étouffé, le peuple comorien digne s’indigne. La colère est légitime. Azali Assoumani, qui parle de Paix, là où il fout la bordèle, là où il sème l’apocalypse, s’est vu menacé par une foudre qui s’est abattue sur lui à Salimani dans l’Itsandra.

« Obsédé par diriger les prières mortuaires »

Dans ses envies de vouloir toujours diriger les prières mortuaires, en état sadique, il se croit toujours tout permettre. Et avec son pouvoir absolu il ignorait que ce ne sont pas tous les sharifs ou ulemas qui supportent sa méchanceté et la mauvaise manière dont il traite son peuple. Il est mort, bien sûr, mais Charif Ahmed Said Ali wa Mwigni Toyb Ahly Djamalilayl, n’était pas content dans son sommeille profond vers le paradis. Donc il ne voulait pas dans son repos qu’Azali dirige sa prière mortuaire. Il a fait vite paraitre son karama. C’est ainsi, le gendarme qu’Azali a demi de ses fonctions, et en état de détresse, sans aucun espoir ni lendemain, a déversé sa colère sur ce tyran. Sans doute la victime de sa manière de gouverner est grièvement blessée par l’arme blanche. Même la cour dynastique essaie de camoufler mais au sein  du palais, les secrets deviennent des secrets de polichinelle… Assoumani Azali a été sévèrement touché la tête… de l’œil, au cou avec du sang qui giclait en largage. Mais d’abord avec le communiqué de Beit-salam, stipulant qu’Azali est légèrement blessé par arme blanche, des blessures minimes et il a regagné son domicile, on a compris l’atmosphère.

« La colère du peuple, donne alerte »

Les comoriens veulent un Assoumani Azali vivant pour que l’on puisse bien le traduire en justice pour les meurtres qu’il commet simultanément au peuple comorien. Blessures pas graves…, ce passage n’est que mensonger. Assoumani Azali est sérieusement blessé. Le sang est bien coulé. Ceux qui étaient sur place l’ont bien témoigné. Selon une source concordante, après être admis à l’hôpital Santé Militaire, Assoumani Azali était parti pour son domicile, pour dissimulation des empruntes. Et quelques heures après, l’état n’a pas été parfait et la situation semblait terrifiante. Quelques peu d’heures après elle s’est compliquée et il est retourné à l’hôpital. Si ça allait bien, le retour ne serait pas effectué. Notons bien qu’Assoumani Azali devrait s’envoler ces heures pour les Etats-Unis pour participer à la session ordinaires des Nations unies. Cela lui fera un souci de plus. Lui qui privilégie les voyages que rester dans son pays.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

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