COMORES : ACRIMONIEUX QU’IL EST, A. AZALI VEUT UN PARLEMENT BENI OUI OUI, A SON CHEVET.

Par décret N°24-163/PR, le Corps électoral pour les élections des députés et des Conseillers communaux, sous les pieds de la dynastie, est convoqué. Si d’ici le mois de janvier 2025, le pouvoir tyrannique est encore vivant, il va organiser ses élections en convenance.  Les premiers tours sont prévus pour le 12 janvier 2025. Et le 16 février 2025 ont lieu les seconds tours. Sans doute, les comoriens n’attendent pas de surprise. La Paix à l’Azali va régner. Une Paix de fusils et des coups de matraques. Bien que l’opposition politique comorienne soit rendue vulnérable étant violée au recoin, les uns choisissent parfaire ces élections en formalité, et les autres, pensent au boycotte. Des élections sur une plaie non cicatrisée, donc qui suivent celles de janviers 2024. Des élections sous tensions, plongeant les Comores dans un tourbillon faisant un mort… et des emprisonnés dont un jeune tombé sous les balles des milices d’Assoumani Azali et sa brigade.

« Un Parlement sous les bottes de la dynastie Azalienne »

Assoumani Azali n’enviera aucun tyran au monde, qui l’ont précédé. Depuis Mussolini, Hitler, passant par Duvalier, Markos et puis Pol-Pot. Ces tyrans s’égalent selon la proportion du pays de chacun d’eux. Assoumani Azali n’est pas en reste. Le régime en place aux Comores depuis 2016, est prétendu être poursuivi par Nour El-Fath, le demi-dieu des îles agonissant. Ce fils du tyran est celui devant de qui, les sujets prosternent. La politique d’Azali et son club des Fitnocrates, se caractérise par une politique répressive, l'interdiction d’exprimer son opinion, un règne de l'arbitraire et d’effets pervers qui s'appuie sur une raffinerie de l'armée, la gendarmerie et la police, formant une milice qui n’est créée que pour tuer. Un régime qui s’oriente vers la corruption et l’impertinence. Donc ces élections, comme tant d’autres organisées par Assoumani Azali et ses régimes, sont bien un cheval de bataille du tyran contre son peuple… Alors, participer à ces élections, c’est donner caution à la tyrannie pour continuer à faire des victimes aux Comores et anéantir ce petit archipel.

« L’éventuel Parlement du Chaos »

Ce parlement factice est attendu en 2027, pour la réalisation de sale besogne, dont la modification de la Constitution pour un costume taillé sur mesure d’Assoumani Azali. Une constitution visant à anéantir la tournante même si bancale qu’elle est depuis 2019. Un Boulevard tracé pour son fils. Et conscient qu'il a fait mal au peuple comorien, pour son confort, une fois sorti du pouvoir, il veut que celui-ci soit tenu par son fils, jusqu' au moment où il rendra son dernier soupire. « Ngaridjo hurehemeu Hudjadji ?» Comme régner dans la stabilité ne fait pas partie des talents, ni du mental d’Assoumani Azali, ce tyran continue toujours ses micmacs, et fait recours à une auto déstabilisation de son pouvoir pour faire plonger les Comores dans le Chaos. Une assemblée qui sera l’équivalent de celle du Front uni national du Kampuchéa le  FUNK du tyran Pol pot en 1976 au Cambodge.  Assoumani Azali qui n’enviera pas, feu Pol Pot, avec sa CRC qui n’enviera pas non plus les FUNK. Moment où le pays plonge dans une crise de tous genres, les Parlements azaliens, ne s’occupent que des votes des lois dans débats ni opinions diverse, étant un parlement dictatorialement monocolore.

Said Yassine Said Ahmed

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