CRC ET COMRED, LA SOMBRE ET LA LUMIERE, EN COMPETITION A IKONI

Ici, on parle de politique. D’abord, il est à rappeler qu’Assoumani Azali, président du régime en place aux Comores a fait un mort et des infirmes à vie à la ville d’Ikoni. Tous des jeunes innocents. Le 09 décembre 2018 de l’assassinant de Hamada Gazon et la fusillade des autres jeunes, est encré dans la mémoire de tout un chacun. En tout cas comme le temps, la politique rattrape ses pratiquants. Et surtout quand on est mauvais politique, on se casse la gueule, en mordant la poussière. Ca commence par des maladresses buccales, passant par un reflux puis ça finit par une chute. Lundi 10 décembre 2018, quelques heures après l’enterrement de la victime du pouvoir, Mr Hamada Gazon, fusillé la veille, une conférence de presse a été organisée et animée par des « importants » d’Ikoni. Des mélanges des politiques, ulémas et techniciens... une conférence qui est soldée par un tremplin vers le cercle du pouvoir. Ensuite, mars 2019, quatre lois après le meurtre de Gazon par le pouvoir d'Azali, des paroles profanatrices de ce dernier, munies de la haine contre la cité, sont tombées le avec un sentiment âpre. C’était lors des campagnes présidentielles de 2019, selon lui, pour le décédé, on a fait le fatiha, puis c’est tout. Mais le plus important, sont les blessés. Cela était une insulte à la ville et profanation à un martyr.

« Par ses enfants, Ikoni est mise à la Mercie du tyran »

La CRC d’Ikoni, n’est pas obligée de faire ce que les autres font, d’avilissant. Ces enfants d'ikoni charmés d’Assoumani Azali n’ont pas le droit de conduire la ville d’Ikoni, là où elle refuse d’y aller. Sur une banderole, la ville d’Ikoni est crachée dessus. « Ikoni est aux cotés du président Azali » Une enseigne indigne. Engager une ville dont la grande majorité des citoyens même si souffrante dans son silence, refuse cette adhésion satanique, est le faiten du mépris à cette ville glorieuse. Sans doute A. Azali ne peut avoir d'alliances à Ikoni qu’avec ceux qui lui ressemblent, en comportement et en sentiment envers cette ville dont des nombreux politiques… veulent la disparition. Parmi eux, Azali en personne. Engraisser l'être pour sa soumission et son égorgement égayant. On n’oublie jamais que, Ahmed Abdou Fano a été exécuté comme Hamada Gazon. Pire encore, il a été torturé bestialement. Mais cela n’a pas empêché le panégyrique sur scène à un blessé. On a compris pourquoi Hamada Gazon, reste sans mémoire chez ces hommes et femmes qui n’ont même pas respecté la période de deuil pour se mettre en bravoi. Sinon le devant de la scène était inquiétant. Là s’y trouvaient ceux qui étaient au premier plan le lendemain de la Mort de Gazon prétextant une conférence de presse, au cours de laquelle, des larmes et des cris de promesse. Ceux qui ont juré que « tant que justice n’est pas faite » ni pouvoir, ni ceux qui le charment... ni même « Mhuu wa daula », ne mettront jamais leurs pieds sur le sol ikonien. Et maintenant, pourquoi l’éclipse de ces « braves » ? Et pourquoi ils sont réduits en vassaux de l’homme aigris de nature qui a anéanti les leurs ? Les discours sans sentiment par rapport aux tortures, à l’assassinat de Fanou, mais uniquement en « pouvoirisme », est une sorcellerie. Cette prise de devant pour cracher dessus une victime… par des parents qui ont des enfants faisant le même âge que Fanou et Gazon, est inquiétant. Azali est blessé, Fanou est torturé puis tué.

« zamba habari zawahanwa ou les pas des braves »

Cependant, Samedi 14 septembre 2024, Ikoni s’est vue rayonner sans aucun engagement de la ville ou embarcation dans une entité quiconque. Seulement des enfants d’Ikoni qui se font remarquer par leur fougue sur les audiences du pays. Le COMRED, a ses pylônes à Ikoni, parmi lesquels, Ali Youssouf Chioni, président de cet assortiment, c’est-à-dire COMRED, en même temps Secrétaire Général du parti Mourouwa. Cet important et icone de la ville d’Ikoni depuis tout jeune, est un vent d’espoir. Ce politique qui faisait ses pas depuis « msomo wanyumeni », est un sherpa sociopolitique. Ensuite Chabane Abdallah Halifa, aussi grand pilier du parti Mourouwa de même, n’est pas imperceptible dans ses milieux. L’heure n’est pas à l’énumération de bienfaisances, mais cet ancien Maire d’Ikoni, fut l’un des grands artisans de la route, qui mène de Maluzini à Ikoni, lors de sa mandature. Posé, cet homme est un politique digne de ce nom. On peut compter aussi dans le cercle du parti Shuma, un des composants du COMRED, Amine Nacr-ed-edine, président de cette formation politique. Amine n’a jamais donné le dos à cette ville sienne, ville qui a donné de l’amour aux siens. L’amour est là. L’enfant d’Ikoni Amine, est une promesse… Enfin Andil Mahamoud, secrétaire général du parti Shuma, est l’un des bons produits de la ville. Moussa Ibrahim n’est pas en reste, lui qui a réalisé un exploit étant élu gouverneur de l’île, dont la victoire est usurpée par le pouvoir en place. Ces cinq politiques, ces cinq enfants de la ville, ont les douleurs de la cité dans leurs cœurs. Même si natifs d’Ikoni, mais ils sont destinés au service de la région de Bambao. Donc les plantes que la ville d’Ikoni sème pour le Bamabao. Même si l’on ne compare pas les incomparables, ces hommes politiques qui ont tendance à remettre le manteau de haute qualité à la ville d’Ikoni et la région de Bambao, sont à encourager. Ils sont au devant pour la ville et la région, contrairement à ceux qui ont attenté l’espoir et les honneurs de ces milieux par des intérêts démagogiques et personnels. Ils ne sont pas nombreux en tout cas. La réunion du COMRED du 14 septembre 2024 à Ikoni, rassemblait des figures du pays des différents milieux, dont la présence illuminait la ville et la région de Bambao d’une façon aussi noble.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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