POURQUOI LE DOSSIER DU PERTOLE COMORIEN RESTE UN SECRET DU POUVOIR EN PLACE AUX COMORES ?

Sous silence le dossier du pétrole comorien est sur le chemin. Autrement dit un dossier qu’on examine en catimini. Les deux régimes précédant celui actuel, d’Assoumani Azali, mettaient de fumée au feu, donc parlaient ou faisaient parler du pétrole… Apercevant la fumée, d’un instant à l’autre, les comoriens apprenaient qu’il y a du feu, donc au courant de ce qui s’est passé sur l’histoire du pétrole comorien. L’affaire de forage en 2014, l’histoire de Compagnie Bahari, l’affaire Boulmining, le procès à Londres… que sais-je encore. Même si des fatras en intermittence…, mais néanmoins, les comoriens apprenaient. La signature du mois de juillet 2024 d'un accord de surveillance maritime entre les Comores et les États-Unis, n’est pas un revirement d’Etats protecteurs ? Les américains, ont livré des drones au gouvernement du régime d’Assoumani Azali, Offre qui ne parait pas anodine. Et cela sent le pétrole. Ces accords qui ont l’air privés sont moins connus de fond par des nombreux comoriens.

« La dynastie au cœur du pétrole comorien »

Depuis huit ans, à savoir depuis l’instauration du pouvoir en place aux Comores, le dossier  du pétrole se traite sous le tapis. Comme l’argent n’aime pas le bruit, ni les gouvernements du pouvoir en place, ni ce pouvoir ni même le président de ce régime… ne parlent absolument pas de ce dossier qui est une propriété de tout un peuple. Et pourtant un dossier qui se traite avec grande préoccupation… et la dynastie y serait parmi les acteurs. Cette base arrière que certains Etats discutent à l’insu des comoriens, est la cause du châtiment que les Comores, ses politiques et sa population subissent. Donc un poignet d’hommes et de femmes à la cime du pouvoir en place, qui se constitue en secte, se feraiet fortune de cet or noir. Il y a quelques temps, derrière le dos des comoriens. « un appel d’offres avait été lancé. C’était en 2021. Cela était dans le but de sonder les fonds marins du bassin de Rovuma situé sur le canal du Mozambique, l’archipel des Comores y compris. » Et aucune information n’est donnée aux comoriens, eux qui sont les premiers bailleurs de ces gisements. Et La société CNOOC (China National Offshore Oil Corporation), a répondu à cet appel et s’occupe de sa mission. Tout comme Total, l’américaine  Exxon-Mobil et l’italienne ENI. Ces sociétés Exploitent déjà le gaz offshore, en pleine mer dans cette zone où se situent les Comores bien entendu.

« Et si l’on s’interroge ? »

Comme, cette richesse souterraine surabonde toute la zone…, malgré la mauvaise gestion des affaires de l’Etat par le régime en place, les Comores présentent un gigantesque potentiel pétro-gazier pouvant faire de ce pays le joyau de l’océan indien. Sinon le choix est autre. Le pouvoir en place aux Comores choisit s’afficher inerte dans ce dossier en cours d’examen. Selon Alexandre Molliger, Directeur de l’exploitation de Discover Exploration, qui a exploré les Comores, « : plus de 16 000 km2 de données sismiques 2D, un potentiel non encore définitif de 10,5 milliards de barils équivalent pétrole, une découverte potentielle de 7 milliards de barils et de 1,1 Tcf de gaz associé… » 

Ces importantes réserves d'hydrocarbures, pétrole et gaz des  Comores étaient à l'étude dans les eaux de l’Archipel depuis 2011, alors sous le régime Ahmed A. Sambi. Des réserves qui sont l’un des plus grands gisements mondiaux. Et selon certains organes de presse et des multinationales…, le gisement du pétrole comorien est important, et plus dense que celui du Qatar. Une zone bien convoitée… grâce à cette richesse, donc un marché rentable… de plusieurs milliards de dollars. Sous le tapis, la société Exxon Mobil aurait signé un contrat d’exploitation pour 2,8 milliards de dollars, depuis peu d’années en arrière. Et les premières rétributions en faveur des Comores, étaient prévues pour l'année 2018. C’est déjà versé ou non ? Et ça personne n’en parle, moment où plusieurs milliards de dollars ont déjà été injectés sur place.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus  

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