Né depuis longtemps, mais visiblement depuis juillet 1997, le sécessionnisme de l’île comorienne de Ndzuwani a amplifié la diversité de crises auxquelles l’archipel des Comores traverse. Sans repère, la mort de Mohamed Taki Abdoulkarim, chef du pouvoir de Rehemani et le laxisme du gouvernement intérimaire du feu Tadjidine ben Said Massond, ont poussé le chef des militaires de Kandani de l’époque, AZALI Assoumani, à prendre le pouvoir par force, le 30 Avril 1999. Depuis cette date…le désordre s’invite sur le sol comorien : détournements des deniers publics, tournage des filmes pornographiques, enterrement de l’affaire Samson, profanations des tombes à Mitsoudje, trouble dans la classe politique…Et ce vent a donné asile aux Comoriens sur un calvaire. La constitution de 2001, n’a été faite que costume taillé sur mesure. Portail vers l’institutionnalisation du séparatisme. Le chauvinisme insulaire s’est bien enraciné dans l’archipel depuis l’installation de cette constitution. Une constitution qui a fait fuir le patriotisme de notre pays et donné force à l’insularité. Ce qui fait que le désespoir paniquant des milliers des comoriens, né par le désordre du régime de Kandani, a poussé le Foundi Ahmed Abdallah SAMBI de monter sur la couronne, dans l’espoir de perdre haleine. « Une bouche qui depuis un bon moment a un goût amère, et qu’un jour, est promise le miel, veut sans aucun doute, que ce produit soit à sa possession ». « Et vous les comoriens, élisez moi, vous verrez un miracle…car le développement n’est pas une fatalité… ».

 

Depuis la venue du pouvoir de Fundi, la vraie couleur du séparatisme de nos frères de Ndzuwani ainsi que de certains politiques Wangazidja, se laisse dessiner. Caambi El-yachourtwi, vice-président d’Azali Assoumani, Mohamed BACAR, le président de cette île et pro-Azali…servent d’exemple aussi précis. Avec le soutien ferme de leurs frères du CRC de l’île comorienne de Ngazidja, ils ont pu arriver à plonger comme, ils l’ont commencé l’île de Ndzuwani dans le péril. Caambi qui s’est dit patriote comorien, qui après la fin du régime dont il était vice-président, s’est refugié dans le chauvinisme insulaire pour alimenter le séparatisme, qui est le retrait de l’île comorienne de Ndzuwani dans l’ensemble de l’archipel. Comme son compère Mohamed Abdou MADI, alias Mdjamawe, qui sous Said M. Djohar, assumait la primature, ce fameux Caambi, souffrait d’une maladie d’ingratitude et de traitrise.  

   

Le 17 Mai 2009, douze ans après la naissance du séparatisme, la constitution qui a été établie en 2001 pour renforcer la dislocation de l'archipel, jugée aussi destructrice, a connu une modification. Mais vue, la façon dont cette modification a été faite, les crises sont loin d’être ôtées de l’archipel. L’autorité de l’île comorienne de Ndzuwani, est encore réveillée par son TOC (Trouble Obsédant de Comportement). Et le chef suprême de l’Union des Comores n’est pas épargné de cette maladie. La preuve n’est autre que le soutien du président de l’île de Ndzuwani Moussa Twaibou, qui ne veut aucunement pas s’aligner à ses semblables. Moussa Twaibou, donc qui agit comme un enfant jouant capricieusement dans une cour…avec ses amis, disant ceci : « Je dois terminer le mandat de cinq ans ». Il a oublié que, l’usurpation du pouvoir dans son île natale n’a pas été l’œuvre d’un Mgazidja ni de Mumwali. Outre, a-t-il oublié qu’il doit être soumis à la loi qui a fait de lui chef de l’île de Ndzuwani ? C’est la constitution de 2001. Sambi, au bénéfice du soutien de cet homme, bénéfice qui n’est qu’une contrepartie, adopte l’image d’une personnalité qui opère pour un blanchement d’argent d’un gang. Le début de la fin n’est pas évitable. Sans doute, les comoriens doivent s’attendre que dès la fin du mandat du chef de l’Union, ce dernier ne va pas douter aucune fois de se refugier dans son île natale pour poursuivre ce que les siens ont élaboré comme travail depuis 1997. Tout cela après le départ imminent de l’île comorienne de Mwali, causée par l’abolition machinale de sa tournante.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

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