A COMORES4
29 mai 2009 Je suis bien consterné, si vous, frère Fère des COMORES4 que je connais très bien, êtes l’auteur de l’article portant le titre de « Moheli, un secrétaire qui aurait du se traire ». Vous savez très bien, ou permettez-moi de vous tutoyer, sachant que nous avons usé nos fonds de culottes sur un même banc à la même heure, au lycée de Moroni, tu sais très bien que « juste un seul morphème peut détruire un texte en entier ». Manque de respect n’est pas synonyme de démocratie. Et je sais très bien, que tu n’es pas impoli. Si cet article vient de toi, cher frère, des morts parmi lesquels le composent c’est un accident. S’il vient de quelqu’un d’autre, alors là…on laisse à ceux qui connaissent qui a fait quoi pour juger. « Oui ce qui s’apprend, c’est l’histoire. Et l’histoire c’est le passé, nous sommes tous convaincus ». Moi-même, je vous affirme que mon français est parfois incorrect. Et même incohérent. Moi qui ai fait l’école des « wazungu » jusqu’à au-delà de l’école primaire. Si nos « wazee », ont mal compris ou mal parlé le français, je ne pense pas que cela soit un pêché capital. Le député qui a demandé le déficit…je lui rends hommage, un grand hommage. Il était un député représentant. Un député « wakala » qui a rempli ses tâches d’une façon aussi noble avec de charisme et de beaucoup d’amour à son pays. Laissons les mascarades. Le député dont l’astuce « déficit » a été tiré, était un député digne de son nom. Je l’affirme haut et grand. La région dont il était représentant, n’a eu aucun regret. Toujours fière de lui. Voter le budget, voter et veiller sur la loi, représenter sa région auprès du gouvernement…telles sont les tâches qui lui ont été confiées, lui et ses compères. Lui et les siens n’ont pas vendu le pays à des pirates. N’ont pas pris à la mésestime notre chère patrie. Lui et ses semblables, ces illettrés là, n’ont pas offert la nationalité à des exclus par je ne sais duquel motif, chez eux. Ils défendaient l’intégrité territoriale. Ils ont gardé l’unicité de notre drapeau. Ils barraient le chemin au chauvinisme insulaire. Mon frère qui a pris « Député déficit comme astuce », il y a à dire. Un des plus brillants ministres de l’époque ne connaissait pas les quatre points cardinaux, et a son dévoilé insuffisance… sans savoir dans une interview accordée à un journaliste étranger, pourtant son bilan positivait. Mon cher Fère des COMORES4 si c’est toi l’auteur de cet article, n’oublie pas qu’au lycée, un de nos professeurs de français que tout l’archipel estimait avec une très bonne réputation en la langue de Molière, avait un problème entre « Une équipe des ouvriers courageux et une équipe des ouvriers courageuse ». Disait-il aussi « si la majorité sont d’accord ». Si c’est toi l’auteur de cet article, tu as oublié cette époque ?
Alors, s’il vous plait « qu’un seul jour ne tue pas le vau comme ont dit les comoriens ».
Pour fermer, nous devons savoir qu’un des présidents de notre pays, les Comores, pendant l’ancien République, qui a pris le pouvoir après Ahmed Abdallah Abdérémane et avant SAMBI, demandait à Mme Malika AKHLOUF, une algérienne d’origine et représentante des Nations-unies aux Comores à l’époque, si Houari Boumediene, ancien président algérien va bien. Ca n’était que seize ans après sa mort. Vous qui avez fait des études poussées, des fois, quelques mots ou quelques sens lors d’un journal à la télévision, vous échappent. Et n’en parlons pas nos « wazee », nos anciens instituteurs et moi. La honte, si eux et moi ne connaissons pas notre langue d’origine. Le shikomori qui commence à subir une créolisation ces derniers temps.
Enfin, si le secrétaire général de la présidence de Mwali s’éprend au journaliste de notre cher quotidien Al-watwan, d’un coté on peut comprendre. Il a peut être utilisé ce qu’on appelle l’ « API ». Mais aussi, nous devons savoir que à malin, malin et demi. Alors la politesse, s’il vous plait et ne rendons pas le média communautaire en synonyme d’anarchie.
SAID YASSINE Said Ahmed