A COMORES4, VOIE SI LONGUE ET SI ADMIRABLE
31 mai 2009Des commentaires qui sont avancés sur Comores4 par rapport à mon intervention, je suis béat, même si je pense que j’ai un problème de conscience, ne pouvant pas saisir certains de ces commentaires. Je ne sais pas faute de quoi, mais une certaine incohérence semblent s’y trouver. Sinon à tous ceux qui ont porté et qui ne cesseront pas de porter leurs commentaires et même leurs clabaudages, toute ma reconnaissance et tous mes remerciements. C’est ceux-là qui font avancer les choses. Avant de trouver le « kirimini », il faut que le sac soit rempli d’abord. Comores4, je te suis reconnaissant car à travers tes lignes, nous découvrons une très bonne promotion, et une intelligentsia, pleins d’idées constructives. « riri lebi ripara ledjema ». Comme tout être peut commettre des erreurs, ceux qui se sont conduits à mon sens avec décalage, je n’en veux pas. Moi, SAID YASSINE Said Ahmed, résidant Lyon et qui ai écrit et signé mon message, je dois rendre hommage à mon frère Mnémoi Ahmed, qui n’est pas loin de mes connaissances même, si ce dernier ignore le SAID YASSINE Said Ahmed envers qui ses commentaires sont orientés. Encore une fois, Mnémoi Ahmed, signer de son vrai prénom est vraiment responsable et salutaire. De notre promotion du lycée, je ne doute pas…bravo mon frère avec qui j’ai roulé les cailloux sur le même sol, du Lycée Said Mohamed Cheick de Moroni.
En effet, s’il fuse trop…je comprends. Comores4 reste le seul bangwe…sans murs aux alentours et au centre duquel, nous nous exprimons même si... « ye nfule nge riali nne harimwa djuzo, nge riali ntsanu za ubahatisha, nge riali ndradaru za udhwalimu » donc voila, mes câbles ne sont pas mouillés. J’adresse cela à un de mes frères intervenant sur Comores4 et dont j’ignore le nom. Ne pensez pas que je ne vous comprends pas. Bien au contraire. A celui qui pensait que les critiques qui seront ou qui sont portés au sens de ma plume, je lui confirme que je suis averti. Lors que j’ai pris l’initiative de me lancer dans l’écriture, je me suis préparé à être critiqué. Et sans cela, rien n’avance. Et même ceux qui comprennent autrement les messages, leurs critiques, si en vrai, ils ont l’idée que les leurs sont des critiques, j’avalerai toujours. Les publics, le forum de habari…m’ont forgé cher frère. La preuve en est que, je n’ai jamais signé sous un pseudonyme. Mais toujours Nom, prénom, lieu. Passons…
Mes chers amis, au cours de mon message, je vous ai dit que parfois mon français peut être incorrecte et même gracile. C’était le cas dans ce précédent, qui a fait un séisme à cause de ses composants aussi flous peut être ou je ne sais pas quoi. Je pense que j’ai mal écrit, donc certains m’ont mal compris. Je n’en veux personne. Les exemples que j’ai tiré, c’était pour monter que nul n’est parfait. Et même ceux qui nous transmettent le savoir peuvent commettre des erreurs. Je n’ai pas dit que ce fameux professeur, que j’estime profondément et dont je m’inspire…aussi parmi les artisans de ma petite plume, plume qui fait que mes anciens amis se souviennent de moi, ne maîtrise pas le français. Chère est la communication. Alors, Non, loin de moi, le mépris. Moi qui suis toujours apprenti. Avoir un problème entre…et…ne veut pas dire incapable de…Donc que certains parmi nous ne me fassent pas écrire ce que je n’ai pas écrit. Alors encore une fois, le respect. Même si la mouche circule au dessus de nous mais du respect mes chers amis.
Enfin, il n’est pas forcement dans nos audiences comoriennes d’utiliser la langue française quant les comoriens se trouvent entre eux, sans mélange. Si les audiences comoriennes sont gagnées par le « shikomori », je pense que tout le monde, et même ceux qui se sentent reculés ou des individus d’autres zones, porteront leurs pierres pour notre cité. Nos « walozi, nos walimadji, nos wa undi, nos petits bahazazi… » connaitront leurs valeurs et connaitront celles d’autrui. Donc, je suis désolé mais une marginalisation ayant comme cause, mauvaise expression française n’est pas idéale. Portez vos commentaires, et les exemples perpétuent. Mes chers amis, la honte c’est le journaliste français qui a dit ceci : « c’est son frère qui l’a suicidé ». Et un autre qui a dit : « Mme X, je sais que vous êtes conducteuse de bus ». Je redis cette fois, haut et grand que non. Parler mal le français n’est pas une honte ni un pêché aux Comoriens des Comores. La honte c’est de créoliser sa langue de souche. S’il vous plait, nos ainés qui sont intelligents, nos instituteurs qui n’ont pas fait des études poussées, nous qui avons fait l’école mais au-delà de l’école primaire uniquement, voulons quand même être entendus. Ne souffrons pas d’une maladie incurable dont le complexe…
Pour finir, une des personnalités les plus importantes des Comores avait commissionné, le feu Said Yassine, paix en son âme et un autre issu des « makaimu » de l’époque d’aller voir Djohar, paix en son âme, le nommer ambassadeur des Comores à Madagascar. Et Mzé Djohar leurs a dit de retourner auprès de lui et lui dire que pour être Ambassadeur à Madagascar, il faut quelqu’un qui sache parler la langue malgache, ils sont allés…Mais vite, il a répliqué en disant ceci : « mes amis vous devez savoir que si Djohar ne veut pas me nommer Ambassadeur des Comores à Madagascar, c’est parce que je n’ai pas voté pour lui. Mais j’ai voté pour X. Mais retournez chez lui pour lui demander que « est-ce que l’ambassadeur Chinois parle du comorien ici aux Comores ? » Donc valorisons notre langue, le shikomori. Ne soyons pas assimilés régressivement. Alors, que parler mal le français ne soit pas une cause d’exclusion.
SAID YASSINE Said Ahmed