Le dimanche 07 juin 2009 vers 14 h 15 mn, s’est réuni quelques proches du regretté Dr Kassim à la mosquée de Paris (place Monge) pour se recueillir au profit d’une cérémonie religieuse (Hitima).  Une cérémonie religieuse ouverte par la lecture du Saint- coran pendant plus d’une demi-heure. S’en suit le Fatwa proliféré par Fundi Mohamed Said, respectivement connu par ses louanges divines. L’animateur principal de ce recueillement, Monsieur Hadji Mohamed Rassalam a donné la parole à Monsieur Mohamed Abdou Simba, ancien Ministre du régime Sambi, de passage à Paris. Celui-ci improvisa en toute brièveté le bon être du regretté Dr Kassim, pendant sa courte durée de vie dans ce monde. Cette cérémonie, a été une occasion de tout un chacun, là présent, d’écouter Fundi Chaanban Ibroi, qui avec grande lucidité, plongeait  dans une prédication divine en relatant l’au-delà de la vie sur terre. Une voie après la mort, de toutes les peines face au jour du dernier jugement. Oui, cela n’est pas méconnu chez tous les musulmans notamment comoriens, mais comme nous recommande le bon Dieu se  souvenir, est un bon devoir chez les tous les mahométans.

Sur son thème choisi en connivence avec cette funèbre occasion, ce même fundi essayait d’évoquer avec insistance la pénibilité qui prévaut après la mort d’un être humain. Une philosophie riche en matière de théologie. Les versets du Saint coran qu’il a employés sont élancés au moment propice pour élucider le parcours du combattant que chacun de nous se doit après la mort pour implorer le pardon auprès du tout puissant Allah. Un sentiment émotionnel plus fort que la raison l’a emporté à sensibiliser et toucher le cœur, percer l’âme de chacun de ses interlocuteurs dont en premier lieu, il fut lui-même, le premier à succomber de son sang froid malgré les larmes qui commençaient  à décoller de ses yeux.

Je ne peux pas manquer l’occasion de vous décrire la plus grande ténacité de son éloge funèbre, exposé avec la plus grande fermeté dont l’émetteur en question a pu capturer avec pédagogie la conscience de tout récepteur présent dans la salle où se déroulait la prière.

Pour clôturer cette cérémonie, Monsieur Mikidache Abdourahim, originaire de l’Ile comorienne de Ndzuani, ancien ministre des Comores pendant l’époque du régime du feu, Ahmed Abdallâh Abdérémane, (paix en son âme), témoignait le sentiment patriotique qu’il a éprouvé envers le regretté Dr Kassim avec qui il a eut la première rencontre à Moscou, Kassim déjà étudiant à cette époque. Après tous, la cérémonie a pris fin, et chacun regagne son coin avec profonde émotion. Et ceux qui l’ont connu et ceux qui n’ont pas eu l’occasion de le connaître. Sinon, tous comme un seul homme ému et l’ont rendu hommage. Dr Kassim n’est plus. Paix en son âme et que le bon Dieu lui réserve une bonne place au paradis.

M’nemoi Ahamed Doudou

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