COMME L’ANNEE SCOLAIRE, L’ANNEE DE MADJLISS LYONNAIS FAIT UN REPOS
15 juin 2009 Allant de paire avec l’année scolaire, l’année durant laquelle les Madjliss à Lyon se déroulent s’est achevée, le Dimanche 14 Juin 2009 par celui du village de Mwembwa-djuu ya Mitsamihuli. Assisté par les ressortissants de la région de Mitsamihuli en France et amis, les habitants de ce village, ont pu comme d’autres, réaliser leur but. Suivant les règles établies par la commission qui gère cette structure de Madjliss, du septembre 2008 à Juin 2009, pendant dix mois, vingt madjliss organisés par différentes localités de l’Archipel des Comores se sont produits en faveur de ces dernières. Nous sommes tous au courant que ce système est un grand facteur qui contribue dans le développement communautaire. Plusieurs édifices dans nos localités, aux Comores, germent grâce aux Madjliss des comoriens de France au cours desquels des sommes importantes se récoltent.
Moins sont les comoriens de France, ne se sentant pas concernés de cette activité grandiose, qu’ils y soient présents ou pas. Sinon, pour ne pas dire la totalité, une grande majorité des comoriens de Paris, Lyon, Marseille, Nice et Valence, ont en tête cette charpente qui est à l’œuvre de la communauté. Il est aussi une occasion pour ceux qui ont accompli leur devoir coutumier, de pouvoir se rencontrer, se distraire…et porter les habits traditionnels, juste réservés pour une pareille occasion. Contrairement à d’autres activités, le Madjliss est charmé par toutes les classes : hommes, femmes, jeunes, moins jeunes et enfants. Tous se trouvent au centre d’une joie, des danses, des youyous…encore une occasion de se souvenir du quotidien. Les sourires se libèrent, les vielles amitiés…qui perdaient la proximité se retrouvent et j’en passe.
Enfin, comme c’était annoncé par le porte parole de la commission, chargée de cet agencement, en l’occurrence le Madjliss, ce n’est qu’à partir du mois de Septembre 2009 que la rentrée de Madjlissienne, à lieu. Mais toujours, une dizaine de mois, fera une vingtaine d’activités, tout en respectant les orientations données par la communauté comorienne de Lyon. Bien sûr, il y’ a d’autres villes où il peut y avoir un nombre considérable de Madjliss, mais pour que chaque comorien de Lyon puisse répondre à cette importance, il faut un temps pour pouvoir respirer. La ville de Lyon, ville où tous les comoriens se trouvent soudés dans toutes les circonstances, enregistre une grande communauté comorienne ces dernières années. Enfin, comme disent ye Mgazidja « Madjalia utsina ndau, yemahundra wandru wayahapva », dans l’entente, la fraternité et la solidarité, ceux qui ont les atouts assistent à ceux qui n’en ont pas ou en ont moins pour atteindre ce but afin de permettre à la contribution pour nos villes et nos villages aux Comores.
SAID YASSINE Said Ahmed