SANS LA PRESSE, PAS DE DEMOCRATIE
20 juin 2009La presse est une excellente condition de la démocratie. Parfois sans elle, la démocratie se trouve en danger. C’est pour cela que Philippe Vianney a déclaré : « la presse conditionne la vie démocratique et devient même souvent son ultime secours ». Parlant de démocratie, on parle de la liberté de penser et d’expression. C’est à travers la presse que les citoyens peuvent véhiculer leurs pensées, s’exprimer sur les sujets qui les préoccupent. Dans une société démocratique, chaque citoyen peut même critiquer les autorités, au cas où elles entreprennent des actions menaçant la démocratie ou à l’encontre de droit humain. Dans un pays comme les Etats-Unis d’Amérique, comme l’Angleterre ou comme la France, les journalistes exercent dans la plus grande liberté. Non dans le but de nuire mais plutôt dans le but de préserver les droits de l’homme, les libertés individuelles et d’autres…
Encore, étant symboles des Etats démocratiques, aux Etats-Unis, par exemple, la presse, la masse medias en générale, représente le quatrième pouvoir après les trois autres : exécutif, législatif, et judiciaire. Dans l’histoire de chaque pays, il se trouve toujours un moment où la presse est venue au secours de la démocratie qui s’étouffait ainsi que du peuple qui est opprimé. Il y a même des cas devenus célèbres, comme celui du « WATERGATE » qui a permis la démission du président des Etats-Unis d’Amérique, Richard Nixon. Actuellement, en France, la presse est le témoin des plusieurs scandales politico-judiciaires de toutes sortes tels que corruption, détournement de deniers publics…C’est le cas du malheureux Alain Carignon, ancien ministre du Gouvernement Balladur, actuellement en prison. Cependant, en l’absence de la presse, on s’imagine mal une vie démocratique. D’ailleurs si certains pays où la presse se trouve entre les mains des dirigeants, la démocratie reste bafouée, car il n’y a pas de crainte d’être dénoncé. Dans ce cas, nous devons enfin apporter notre soutient, non seulement pour l’existence de la presse mais aussi pour son indépendance que dépend le suivi de la démocratie dont nous avons tant besoin…
Youssouf ISMAEL (Adolphe)
Ancien journaliste de BISHIO
Archives de BISHIO, Janvier 1996