Le vin qui porte le nom de mort subite, ne brule pas la poitrine, mais il est délicieux, d’après ceux qui en boivent.  Mais la conséquence est très lourde par rapport à celle causée par les autres marques d’alcool. Après la suppression des cadis, la fin de la polygamie …et d’autres conformités à la religion musulmane et à la culture comorienne, Maore est affectée par ce qui est en vogue aux autres îles Comores. Cette île n’a pas abandonné les maux des siennes, juste par signe de solidarité. Elle décide de rester française par statut, mais comorienne par grèves et manques de droits des travailleurs. 

 

Comment donc, une France qui se dit Etat de droit exclue une partie de son territoire en matière de droit ? Ce qui fait que Maore n’est pas encore française mais non plus comorienne. Sinon, la Maore à nous est gravée dans nos anales…pour une beauté dont la quadrilatérale. Loin des leurs, cette île vit les symptômes terrifiants des autres îles, c’est-à-dire l’Etat de grève qui est l’eau bue par les autres insulaires. Le mois d’Août prochain et plus précisément le 24, date de la rentrée scolaire, celle-ci risque d’être perturbée et même ne pas être effectuée. Une grève qui est attendue avec une dimension jamais pareille, dont la non détermination du moment d’arrêt est toujours inconnue. La cause de cette grève, ce n’est pas contre la reforme du CPE, ni du LMD, ce n’est rien d’autre que le subit : c’est contre la non titularisation. Les enseignants revendiquent la titularisation et l'intégration de tous dans le cadre des professeurs des écoles. Ils revendiquent ensuite l'indexation des salaires et l’amélioration des conditions de travail par plus de locaux, la fin des rotations, plus de matériel…des cas aussi semblables à parmi ceux qui perturbent l’enseignement comorien.

 

Le manque des toutes ces conditions, pousse donc, le corps enseignant, notamment, les syndicats, FO, SE CGT, UNSA, SUD Education…à lancer ce préavis de grève qui risque de déprogrammer l’année scolaire maoraise. Une année scolaire qui est au rythme français.

 

Abdou Mhoma   

Retour à l'accueil