Le deuil continue toujours et est loin d’être enterré. Depuis hier, le mardi lendemain du crash aux Comores, de l’A 310 dans lequel 152 passagers d’une majorité écrasante, comorienne, toutes les villes de France où les comoriens résident, se soudent avec le cœur quelque soit le trajet pour rendre vif le deuil. Avec ce crash, l’horreur de la brutalité de cet accident, dépasse l’imagination. A Lyon, donc la place Bellecour a été peuplée par la communauté comorienne du Rhône qui voulait comme elle veut toujours manifester leur douleur suite à ce drame plus tragique. Les comoriens qui sont toujours unis et solidaires, qui sont pieux et fières…aussi sensibles de tous problème affectant un des leurs, ont unanimement en cœur cette douleur. Des réunions de sensibilisation ainsi que des rencontres pour le soutien des familles…se tiennent toujours au centre des palabres…et ce qui est décidé comme dans plusieurs villes, la fête annuelle de l’indépendance comorienne est baptisée en cérémonie de recueillement.

De même que Paris, où la commune de la Courneuve devient repère de plusieurs comoriens de l’île de France. Toujours dans, l’ensemble et aucun n’est exclu pour partager cette douleur ainsi que la colère liée au mépris, au mésestime…et au non écoute de la voix des comoriens de France par l’Etat français, ainsi que la compagnie coupable et responsable du crash. Sans doute, à Paris, les comoriens ne se sont pas montrés autrement. Pareils que leurs frères et sœurs de la diaspora comorienne de France, résidant à Nantes, Dunkerque, Bordeaux, Nice et autres, la fête de l’indépendance sera célébrée autrement. Journée de recueillement. Plusieurs réunions se déroulent dans Marseille et la communauté se mobilise pour faire passer la voix. Marseille, ville qui comptabilise plus de 80.000 comoriens, reste l’une des villes où les comoriens sont les plus touchés de ce drame. Depuis, la fécom, au consulat des Comores en France…des rencontres se déroulent afin de se repère, sur cette sinistre situation. Sinon, des prières se déroulent toujours et toujours en faveur de ceux qui ont rendu l’âme dans le crash. Sur les visages se lit le deuil, la consternation et la haine contre yémenia Airways et certains pointés du doigt, depuis l’Aéroport Marignane où la liste des passagers depuis Sanaa a été rendue publique.

 

SAID YASSINE Said Ahmed       

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