Après le Crash de l’air bus A310 de la compagnie Yemenia aiways survenu la nuit du lundi 29/06/09 au mardi 30/06/09 au large des cotes des Comores, des recherches incessantes des corps humains et de la boite noire, malgré infructueuses continuent avec la coopération de l’armée française et l’armée américaine… Cinq jours après la tragédie, la communauté comorienne dans tous les quatre coins du monde tente de se recueillir dans un moment plus douloureux. Des diverses manifestations organisées sur les rues du métropole et dans la capitale des Comores. Un chagrin qui se mine sous les paupières de chacun de nous, une forte interrogation sur le comment de cette tragédie.  

A en croire l’improbable manque de responsabilité dans la gestion des choses couronnée d’une arrogance extravagante, le vice président de l’Union des Comores chargé du transport et du tourisme Monsieur Idi Nadham sort de sa tanière pour se targuer en accusant la France de n’avoir pas communiqué la liste des compagnies aériennes impliquées à la défaillance en matière de  sécurité. J’avoue être catastrophé de cette réaction impunément mesquine et échappatoire. Face à cela, ma fierté comorienne fut outragée dans la bassesse notoire.

Qui sont ces gens qui symbolisent le négationnisme comorien ? 

Et pourtant liste ou pas, la diaspora comorienne un des facteurs du développement économique aux Comores, a lancé un cri d’alarme par l’intermédiaire des associations qui les représentaient, mais hélas les autorités locales ont sciemment banalisé l’enjeu au profit de l’intérêt gouvernemental. Le vice président chargé du transport et du tourisme, (Idi Nadhoim) n’est-il pas encore une fois entrain de creuser pour trouver une réponse évasive au manquement de ses responsabilités ? A l’entendre dire que les gens se raffolent alors que les boites noires ne sont pas trouvées pour déterminer la cause de cet accident, suppose bien barioler la situation en exégète au point de minimiser inlassablement les doléances auparavant assujetties par la diaspora comorienne victime de toute promesse mensongère.  

Quant au silence champêtre auquel le gouvernement comorien obtempère malgré la réaction sévère des citoyens qui demandent la fin de l’exploitation du transport aérien de la compagnie Yemenia airways, m’interpelle implicitement à savoir le capital profit dont les autorités comoriennes et la compagnie Yemenia airways tentent de nous dissimuler. Au délire de ce dénouement tragique, une impression vive se catalogue sur la bonne volonté des autorités comoriennes de croiser les bras pour laisser agir le peuple dans leur petit cercle de recueillement. Si mépris n’y est pas à l’égard du peuple, le président Sambi doit comprendre que la voie du peuple émise à travers les manifestations organisées à Paris, Marseille, Lyon…Moroni pour demander le départ immédiat de la compagnie Yemenia airways expriment formellement la conformité de l’opinion comorienne. Mais le comble du brouhaha, le chef de l'Etat comorien, Ahmed Abdallah Sambi semble se manifester avec insensibilité. Alors, a-t-il l’intention de porter plainte contre Yemenia airways ou non ? Toujours est-il que nécessité oblige car les comoriens doivent avoir des explications. 

Pour en finir les états d’âme avec toute manque de responsabilité, les associations comoriennes loi 1901 doivent impérativement s’unir pour déposer une plainte commune contre le gouvernement des Comores, pour non assistance de personne en danger. Ce devoir civique est une nécessité absolue en vue  d’exorciser le mépris entrepris par nos autorités à l’égard de nos frères et sœurs disparus. 

M’nemoi ahamed Doudou 

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