Tout roule comme prévu mais non comme voulu. Même comme tous les fonctionnaires comoriens, jusqu’à ce milieu de l’année 2009 et plus précisément ce mois de Juillet, les enseignants, n’ont perçu aucun salaire d’un des mois de cette année précitée. Même si « mwaba mdrufu ka udji uhima », mais malgré, les arriérés de salaire de plusieurs mois, l’année scolaire est achevée sans déraillement. Les examens se sont effectués sans dérangement aucun. Le 8 Juillet 2009, le concours d’entrée en sixième a eu lieu. Les élèves et les enseignants ont répondu à l’appel. Du 11 au 14 les épreuves du Baccalauréat, se sont déroulées dans un calme également et du 18 au 20 juillet, le BEPC, dernier examen qui fermait la liste des épreuves a été réalisé.

 

Juste que les épreuves de l’éducation physique pour ceux qui ont passé le BEPC et dessin pour ceux qui ont préparé le BAC. Mais le déroulement de ces examens qui devrait avoir lieu ce mercredi 22 juillet 2009, a été interrompu. Non par le mauvais temps qui inquiète le service, mais par le jeune de « Soha modja » qui depuis que les Comores sont Comores, reste rituel, ayant lieu hier Mardi. Cela fait bien que l’ensemble des épreuves restantes, en l’occurrence le sport et le dessin, ont lieu le Vendredi 24 prochain. Mais, la question, se pose : est-ce que ces enseignants qui ont œuvré pour le déroulement sans interruption de l’année, jusqu’à la réalisation des examens, vont sacrifier leur énergie ? Est-ce que les arriérés de salaire…doivent être considérés comme une offrande, une aumône…ou quoi ? Nombreux sont les élèves qui se reposent dans l’incertitude de même. Incertitude selon laquelle : même si la correction des épreuves se déroule mais la chance que les résultats soient proclamés, est bancale.

 

SAID YASSINE Said Ahmed      

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