IMAG0054Toujours dans le silence, toujours dans le préfabriqué… le branle-bas qui scinde la ville d’Ikoni, stagne dans un cul-de-sac. Et comme tout le monde fait repos sur la justice comorienne, celle-ci semble un peu capricieuse pour des assoiffés de connaitre où se cache l’exactitude. Certaines vérités circulent sans authentifications et d’autres sont des vérités batard. Quand donc la situation cauchemardesque que traversent les ikoniens depuis le 23 décembre 2012, va toucher à sa fin ? Vers l’autre bout du tunnel, les pistes ont été données lors de la conférence de presse tenue par le Maire sortant et ses alliés. Et là, l’erreur ne devrait pas être permise. Toute personne suivant la conférence de presse du 23 Mars animée par l’instance susnommée, suspend ses oreilles pour accueillir ne serait ce que quelques miettes du verdict.

Pas d’erreur surtout.

Quand est-ce que la justice comorienne se nourrira de la thèse selon laquelle des investigateurs qui jouent sur la partition de la ville… après des enquêtes menées…, thèse avancée par l’ancien ministre Adamo Mohamed et confirmée par le directeur du service des renseignements, le commissaire Chanfi ? Une justice qui est sensée avoir des preuves patentes afin qu’on fasse paraitre les vraies charges ? Est-ce que la confirmation de cette thèse d’indexation… par le commissaire Chanfi  dont des enquêtes bien menées, a été livrée par ce dernier à la justice comorienne, au responsable chargé de la sécurité intérieure du pays ou ministre de l’intérieur ? Et si ces révélations n’ont pas été livrées à ces instances précitées, peut-on parler duquel statut le commissaire Chanfi a agi lors de cette conférence de presse ? Ce poste de poids et de loyauté, doit sans doute être en parallèle avec la justice pour qu’elle puisse mieux travailler. Du commissaire, on peut solliciter un dénouement rêvé, car natif d’Ikoni et vivant en long et en large la situation de cette ville depuis la nuit du 23 décembre 2012, en même temps chef du service des renseignements…

Est-il vraiment préoccupé ou pour enjoliver le bilan ?

Cependant, le ministre de l’intérieur qui a mis du temps pour agir, lors de l’éclatement des émeutes, et qui par la suite, est sensé de disposer des hommes pour des enquêtes afin d’avoir une bonne justice, doit, lui aussi clarifier son intension ambiguë. Ce ministre qui à travers les ondes de l’ORTC a parlé de la venue de la Paix à Ikoni, doit comprendre que cette Paix, est pour que le gouvernement se préoccupe d’autres affaires que celle d’Ikoni, mais non une paix favorable aux ikoniens souffrant encore de panique. Cette paix qui pourrait avec manque de prudence être transformée en piège, doit être accompagnée… car seule sans justice, n’est absolument pas une paix, mais c’est un Pet. Alors que la justice parle. Pourquoi une enquête aussi compliquée or les émeutiers actuellement en cachot, faciliteront la tache par leurs dires suivis des chaleurs. Alors car il est dit que le conflit à Ikoni est d’une nature politique, la ralentie, la nonchalance de la machine juridique sont d’une autre nature ? A Ikoni tout le monde ne s’appelle pas Said, tout le monde ne comprend pas de même manière et tout le monde n’est pas naïf. Donc aux autorités chargées de l’enquête, à celles qui soutirent des profits dans ce problème, de prêt et de loin… surtout ceux qui veulent barrer le chemin du semblable vers 2016… par des clabaudages et de ruse… la vérité d’aujourd’hui est le mensonge de demain, et la conscience est aussi dans des autres âmes. Sinon, maman m’a dit :« daza zi hudje ». Ce qui fait que même si je suis sourd et muet… mais moi qui suis-accusé du vol du zébu du roi, un jour je sortirai de mon silence et toute vérité sera rendue public.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus 

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