Et le gros poisson qui vient d’être ferré, son cas va être examiné ? Le ministre de transport et de tourisme, tourisme inexistant Mr Rastami, est tombé d’échafaudage. L’affaire du pavillon de plaisance, lui est très coriace. Peut-on avoir un Jérôme Cahuzac aux Comores ? Rastami, aura la volonté de faire preuve d’honnêteté ? Et si ce n’est pas le cas, le récipient utilisée pour Said Abdallah Rifki, sera le même que pour Rastami ou encore, l’immunité lui sera aussi offert pour un antidote ? Jusque quand la troisième position des pays plus corrompus au monde sera cédée par les Comores à un autre pays ?  L’espoir n’est pas à côté.

Alors Rastami, l’un des ministres d’une apparence d’honnêteté s’est vu trahir par ce qu’il a caché, dont la malversation. Un pot de vin de 12000 dollars a été proposé au ministre de transport, Mr Rastami par l’homme d’affaire Akram, qui vit ailleurs, donc pas parmi ceux qui détiennent la nationalité comorienne. Cette somme est proposée pour que le ministre de transport appuie son dossier dans l’affaire d’attribution de la gestion de la réalisation du pavillon de plaisance. Avec une main très légère, Rastami a avalé sa fierté. C’est ainsi qu’il a accepté cette offre en échange du soutien dont Akram a besoin. La première tranche du magot, une somme de 25000 dollars, a été donnée à main propre. Ce genre d’affaire n’est pas nouveau, il y avait l’affaire Mzimba et l’EEDC baptisée en CEE, juste avec un pot-de vin, l’affaire Mamadou Shemir Kamoula et la fameuse licence de commande de l’alcool, SIDI et la citoyenneté économique de la honte…

« C’est Londres qui s’occupera du cas Rastami. »

Mais comme, on meurt avec sa maladie, le ministre de transport n’a pas pu tenir promesse. D’un coup avec Akram, d’un autre avec Essam El-fahmi, sachant que celui-ci est le favori du gouvernement. Un autre prétendant qui sans doute a eu l’accord du gouvernement. Et suite à cette trahison, Akram a rendu l’affaire, public, donc rien ne demeure dans la toile. Mais comme les comoriens sont toujours sensibles dans un autre sens, le gouvernement comorien ne veut pas que cette affaire aille au-delà, des murs de Moroni. Trop tard. Conforment au contrat qu’ils avaient signé, Rastami et Akram, une fois trahison, de l’un ou de l’autre, c’est le tribunal du Londres qui s’occupera de l’affaire.

Alors le ministre de transport Rastami qui n’a pas nié le fait, souffre du chaud et du froid. Et la défunte commission nationale de lutte contre la corruption ou le pouvoir suprême du chef de l’Etat Ikililou Dhoinine, l’une des institutions les plus médiatisées de leurs naissances, pourra quitter le lit pour marquer son existence si c’est cas ? Ne s’impose-t-il pas l’heure du remaniement ministériel ou les papiers seront aussi déchirés ? Dans tous les cas de figures, cette honte qui prend siège sur le sommet de l’Etat doit connaitre une réparation, qui n’est autre que la justice. Même si les hautes du tribunal, sont dans leurs sommeils profonds, « sha ho djumwa yinkudu kapvwana andili ». Rastami, hamada Abdallah qui a fuir la dame de la PAF, Mohamed Ali Soilihi qui a attribué le monopole de la commande de l’alcool à Shemir Kamoula, Abdillah Mouigni alias Satellite qui a attribué la commande du port de Moroni à la société Cofipri, ainsi que d’autres doivent poser souffle sur les bancs des accusés.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

 

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