IMAG0054Depuis l’exhibition de la situation de panique à Ngazidja-Comores, la population de cette île, est livrée à elle-même. Pourquoi, cache-t-on la vérité à cette population ? Les dires sont nombreux et massifs. Selon ces derniers, l’opération « traitement de masse » accouche d’un climat nocif. Mais peut-être les secrets d’Etat ou l’obligation de réserve sont plus importants que la vie des citoyens. Lisant la livraison du quotidien La Gazette des Comores, du 10 novembre 2013, un grand paradoxe des autorités… se dessine sur ce périodique. Et avec cette attitude, les rumeurs peuvent remporter sur les « fausses vérités ». « Une partie de ces résultats nous confirment qu’il n’y a rien de grave actuellement » disait le Dr Younoussa Assoumani, directeur national de la santé, selon la Gazette des Comores. « Les résultats de prélèvements de sang analysés par l’institut pasteur de Madagascar, montrent qu’une épidémie virale de dengue sévie dans notre pays… », Alors, comment cela ne pourrait s’avérer grave au moment où, dans une épidémie de dengue, il existe des formes hémorragiques ou avec syndrome de choc, même si rares et sévères, pouvant entraîner la mort ?  

Outre, lorsque que les autorités sanitaires n’ont rien à confirmer à la population au sujet d’un effroi pareil, précisément à nature de maladie, cette population ne peut que se refugier dans les rumeurs. Encore étonnant : l’Artécquick, comprimés chinois, distribués de force… pour le « traitement de masse », sont pour lutter contre le paludisme. Et « la dengue, en tout cas une épidémie, jadis dénommée grippe tropicale, fièvre rouge ou petit palu, véhiculée par les moustiques diurnes ». Alors si les rumeurs persistent sur les effets douloureux des comprimés  chinois… le tort est loin de ceux qui pensent à cela, même la raison n’est pas catégorique. Après la prise de ces médicaments contre le paludisme, la population est avalée par épidémie de paludisme contre laquelle « le traitement de masse » n’a pas de sens, s’il n’aigrit pas la situation. Pourtant sensé de luter contre cette maladie.  

Pourquoi Ngazidja uniquement ?  

Ensuite, pourquoi seuls qui prennent ces comprimés qui élisent El-Maarouf comme domicile provisoire ? Pour illustration, un ami à moi, d’un village lointain de l’île de Ngazidja a toute sa famille inclinée dont certains membres n’ont pas eu de place à l’hôpital. C’est après avoir pris ces cachets du « paradis maoïque » par l’obligation de quelques agents de la santé faisant la sensibilisation de proximité. Pas que cette famille. On parle de rumeurs quand la certitude et les preuves s’absentent, mais une fois que tout se justifie, on parle de certitude même si amère. Déjà, aucune confirmation portée sur l’épidémie venant de l’Arabie Saoudite… véhiculée par les Mihadji, dont le virus est Corona. Mais toujours des suppositions. Et que dire des trois femmes d’un village de Ngazidja, faisant fausse couche… car, elles auraient pris ces comprimés ?  

Parlant d’une épidémie de corona, il faut qu’on sache que seuls les grands-comoriens qui partaient à la Macq pour le pèlerinage cette année. Et les autres îles de l’archipel, n’avaient pas des pénitents en Arabie Saoudite cette année. Et les pays voisins de l’océan indien non plus. Les pèlerins partant de l’accident ont été partis faire le pèlerinage au Beit-el-makddass au lieu de la Mecque. En tout cas « Kapvana bure yendza thamani, omwiso maradhwi ». Si les autorités préfèrent la coopération à la santé des citoyens… c’est à elles de voir. Sinon, la population doit comprendre que ce magnifique pays, les Comores ne doit plus être un pays d’essaie. Et espérons que ce n’est pas ces médicaments qui font sa besogne…  

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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