AUX COLONNES DE « LEMOHELIEN », AVC DE MOUGNI BARAKA. S. SOILIHI, CHARLATANERIES ET MAUVAISE FOI
02 févr. 2014 Quand la haine et le complexe deviennent les deux moteurs d'un moyen de communication, les lecteurs demeurent toujours dans les ténèbres. Quand l'homme se vautre dans la perfidie et autres ignominies, rien ne marche dans son sillon. Et quand, nos médias font des efforts pour des intox au lieu d'informer, c'est bien la descente aux enfers de la société concernée . Le chaos total comme perspective.
En effet, l'article du periodique « Lemohelien.com » portant titre de : « Le gouverneur Mougni Baraka, terrassé par une crise cardiaque à Bobigny », et repris par« Habarizacomores.com » n'est qu'une haine gratuite et polluante, animé d'un esprit séparatiste exacerbé, et malicieusement calculé. Notre confrère Riziki Mohamed spécialiste en article hors norme doit se conformer à la déontologie journalistique dont nous avons tous besoin. Dans son article enflammé, Riziki confirmait une crise cardiaque dont le gouverneur de l'île de Ngazidja Mouigni Baraka Said Soilihi aurait été victime pendant son séjour en France, plus précisément à Paris. Cette situation que seul Riziki aurait constaté, bien qu'absent de la cérémonie, est une plaisanterie de mauvais goût et constitue une incitation au clivage. C'est malheureux pour cet homme de sciences.
Le fait réel
En réalité, comme c'est bien confirmé, le 28 janvier, suite à une infection, un début de rhume Mouigni baraka Said Soilihi, avait pris de l' ASPEGIC. Et il a fait une réaction d'allergique, marquée par des joues enflées, des larmoiements. L'intervention rapide d'un médecin présent a permis un rétablissement rapide du gouverneur. Du coup il a pu poursuivre son périple vers Le Sri lanka. Mais l'information mensongère qui vient d'être livrée par notre frère Riziki Mohamed, dépasse les limites. Des informations démesurés, qu'on peut qualifier, de provocation gratuite. On peut ne pas aimer. Pas de mal, si c'est le cas. Mais aller jusqu'à conduire les gens vers un mensonge dévastateur et éhonté, c'est bestial. Un article plein de pavés et des retapages, un kilomètre de papier avec un français bien taillé, mais plein de revirements. Et cela porte un coup fatal durablement à la crédibilité de nos moyens d'information. Au lieu de produire tant d’énergie, avec un article kilométrique, aussi haineux et sans fondement, pourquoi ne pas montrer ce qu'on sait, au moment où tout le monde sait que tu sais ? C'est malheureux. Soyons responsables !
Des fois, on écrit quelques lignes sans mesurer la gravité et la portée de nos écrits. Peut-on dire que là, l'esprit de responsabilité est en carence ? Peut-on dire que ça, c'est faire de la politique autrement ? Les gens ont besoin d'être informés, mais pas n'importe comment. Alors nous devons livrer des informations justes et correctes pour assurer une bonne santé à nos outils d'information. Révolutionner n'est pas synonyme de diffamer, insulter, calomnier. Comprenons bien le sens même si certains parmi nous se croient les plus intelligents de cette planète. Soignons nos dires, faisons attention à nos informations, mais avant tout, témoignons un peu d'humanisme. Il faut dénoncer et critiquer la mauvaise gestion du gouverneur Mouigni baraka, mais lui souhaiter ce malheur, c'est vraiment cruel.
Critiquons et dénonçons la mauvaise gestion...
Enfin, cher auteur de l'article, je ne suis pas historien, mais l’incohérence est bien ancrée dans votre article : « la vieille alliance ayant toujours liée trois régions de la Grande Comore, depuis la fameuse entente cordiale et sacrée entre Ikoni, Fumbuni et Ntsudjini... une alliance politique et stratégique remontant à l'époque des sultans, Msa Fumu (inya fwambaya), Said Ali (Inya matsa pirusa) et Hashim (Inya mdombozi)... » Juste pour assaisonner l'article, mais les historiens nous prouveront votre tort, là dessus. Surtout quand il s'agit de cette période mouvementée, se référant à une époque charnière dans l'histoire contemporaine de notre île, Ngazidja. Encore une fois, critiquons l'autorité, critiquons Mouigni Baraka, dénonçons sa mauvaise gestion. Mais haïr à ce point, ce n'est pas humain. Ces journalistes qui se permettent de mettre n'importe quoi sur leurs papiers, doivent avoir un grand sens de responsabilité. La belle plume ne suffit pas pour informer, surtout si elle est au service de ceux qui déforment.
Comment avec des autorités qui pillent les caisses de l’État, les intellectuels à la plume imprudente et dévastatrice, les Comores peuvent-elles sortir de l'impasse où elles se trouvent condamner aujourd'hui ? Je crois que notre moisissure loin du pays contribue à la dégradation de notre esprit citoyen.« Mdjana hindru kado homa ndze bo wamba ». Quand un journaliste a la haine comme son seul moteur, c'est une collision, un carambolage qu'il cause à la société dite informée par lui. Et je crois que tous ceux qui prennent l'habitude de lire les écrits de notre cher brillant journaliste, Dr Riziki Mohamed, comprennent les marches déguisées vers un séparatisme. Au profit de qui, je ne sais rien.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus