Un malade qui s’alite pendant si longtemps, peut changer de plus en plus des cotés. Cela lui permet de se reposer un peu, vraiment un peu mais non d’être guéri. De même, un pays peut souvent passer à des élections qui lui octroient des couleurs mais rare le changement dans le bon sens. Constamment la dérive : pauvreté, corruption, démantèlement des sociétés publiques et j’en passe… ne quittent pas la surface surtout que sont les mêmes têtes qui se trouvent sur la scène... et prennent le pays en otage. C’est bien le cas de notre pays les Comores. Et là, plusieurs domaines sont abandonnés.     

 

Au moment où le pays fait séjour dans la sombre totale et le manque d’eau, au moment où l’enseignement est chaotique, au moment où la santé est rendue inexistante… l’espoir des comoriens devient négatif. Négatif car le régime comorien en place, ne se soucie pas de la population. Comment peut-on voter en sécurité, et conscience avec le ventre affamé ? Comment peut-on voter une fois, mais non deux fois frauduleusement si on n’a aucune dose d’instruction civique ? Comment le calme électorale peut se produire, si l’autorité n’est pas honnête, et est corrupteur… ? Jamais.

 

Unosiza mitso na Mitrede ye hifa

 

Pourquoi la haine, le mépris des politiques comoriens face aux citoyens ? C’est exténuant au moment où les Comores plongent dans une crise de tout genre, et voir le gouvernement se taper de luxe inutile. Je ne pense pas que les comoriens aient besoin des cartes électorales biométriques pour stopper les fraudes. Seules l’instruction civique, l’honnêteté des autorités, la dissipation de la corruption… peuvent lutter contre les fraudes électorales commises par ceux qui dépouillent les bulletins. Alors là on n'a pas besoin de carte électorale biométrique.

 

En effet, plus de 900 millions de francs comoriens destinés au projet de fabrication des cartes précitées, c’est-à-dire biométriques, au moment où les comoriens sont des gueux dans la misère ne fait pas mal au cœur ? Si. Et cela détermine bien la mauvaise fois des politiques comoriens face aux citoyens, depuis un interminable temps restent qui des déshérités dans le malheur.

 

Pourquoi les autorités comoriennes n’ont-ils pas d’yeux face aux problèmes sur lesquels le pays s’expose ? Agriculture, pêche, santé, éducation, enseignement, sécurité, énergie… anéantis. Environnement, urbanisme, tourisme… chimériques. Pourquoi le gouvernement privilégie l’éradication des fraudes électorales qu’aux vols, qu’aux détournements de fonds, qu’à la corruption,… dont certains de ses composants sont acteurs ?  Outre, comme Madeira l’a été, Opia Mensah est complice des autorités comoriennes. Madeira a joué la complicité des régimes précédents, alors maintenant c’est à Opia d’aider à l’enterrement des Comores, dont on désire la mort par des maladies graves qui sont la pauvreté et de l’irresponsabilité des politiques. Comment peut-on se réjouir de cette corruption pacifique d’une grande somme pareille au moment où la population est agonisante. Les fonctionnaires sans salaire, les foyers sans eau ni électricité, les portes des écoles publiques rouillées de fermeture... ? N’est-ce pas une ânerie ? Et voilà, un trou qui sert un gommage des millions de francs à destination de certaines têtes et au final, un bilan sera dressé comme prétexte fallacieux.   

 

SAID YASSINE Said Ahmed

(COMORESplus)

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