moustiqueToujours la maladie de dengue ne veut pas se déraciner aux îles Comores. Comment donc cette maladie peut s'en aller au moment où aucun traitement ni médicament ni vaccin... ne sont pas disponibles aux hôpitaux notamment celui central de Moroni ? Jusqu'à maintenant, les malades cherchent la guérison avec des remèdes traditionnels ou vétustes, qui n'ont aucune puissance de dissiper la maladie. Presque tout le monde fait recours à des «ndimu» petits citrons, comme éventuel remède, mais c'est un espoir qui fait vivre. Depuis l'arrivée de cette maladie qui porte depuis le départ l'appellation de « la Tournante », aucun effort n'a été épaulé par le gouvernement du régime en place. Et comme on se pose toujours des questions sur l'utilité de certains ministères aux Comores, au moment où celui de la santé est inactif et dépourvu de solutions par rapport à cette calamité, à quoi sert son maintien ?

 

Aucun dispositif n'est pris au moment où cette maladie, la dengue peut tourner à l'hémorragie donc mortelle, comme cette définition le marque: la dengue est une maladie virale qui fait partie du groupe des fièvres dites hémorragiques. Alors personne ne peut se dire ne sachant pas la gravité de cette maladie qui peut se manifester sans aucune tolérance. Depuis donc, l'entrée de la dengue, nouvelle session 2010 aux Comores, notamment à Ngazidja, les hôpitaux sont bombés et même les agents de la santé sont dépassés, en tout cas inquiets de voir les malades souffrant sans pouvoir les aider, faute de manque de moyens médicaux. Ceux qui peuvent se procurer du sérum, se munissent de cela chez eux pour l'injection.

 

Chez nos voisins,l'île de la Réunion et celle de Madagascar, des cas très élevés de shikungunya, maladie sœur intime de la dengue sont découverts. Sinon, les mesures soient gouvernementaux ou associatives sont prises pour que la situation des habitants ne soit pas de plus en plus menacée. Comme tout le monde sait que ces maladies ne se manifestent qu'avec la moustique, des mesures préventives doivent être prises. Et que les associations fassent leur devoir au moment où il est clair que le gouvernement comorien reste démissionnaire dans ce sens. Et comme disent les « wangazidja » baada dhiki faradj ». Que le bon Dieu soit au secours du peuple comorien martyrisé à la chaine depuis qu'il est peuple.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

                                                                                            

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