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Les Comores c'est un pays, qui a les mêmes qualités que les autres pays du monde. Un Etat digne de son nom et qui a les mêmes institutions que des nations dites souveraines. Alors on appelle de cela un Etat de droit. Le climat qui laisse présager aux Comores ces derniers temps, lié à la grève des magistrats, montre déjà comment ce pays devient spécial. Ils ont grandement droit de faire de la grève mais aussi les citoyens ont droit de vivre justice. Est-ce que ce service ne peut pas mettre en disposition un service minimum pour les urgences ? Si c'est le cas; bonjour dégât.

Car nous parlons d'une grève des agents de la justice, nous pouvons aussi évoquer le comportement de certaines hautes autorités de cette institution, en l'occurrence les procureurs, les juges et autres... ces derniers enseignent à chaque lever du soleil, la déloyauté aux citoyens comoriens. Comment donc ceci se produit ?

 

Une voiture ne disposant pas de numéro d'immatriculation, est une voiture qui n'a pas droit de circuler. Moindre circulation, elle doit être prise en flagrant délit. Et pourtant, peu sont les magistrats dont les voitures sont immatriculées. Des procureurs circulant de partout dans tous les coins de l'archipel, notamment de l'île de Ngazidja dans leurs grandes bagnoles, sur lesquelles aucun numéro n'est mentionné. Et cela est judicieux ? Donc avant d'entamer quoi que ce soit, un bon donneur de leçon, doit se suffire d'une bonne dose de la matière. Il n' y a pas que les hommes de loi comoriens, qui ont manque de respect à la loi. voyant les voitures officielles, qui seules ont le droit de heurter les piétons ou cogner d'autres vehicules sans s'arrêter. L'injustice se laisse tracer au su de tout comorien dosé de loi. Une seule barre horizontale, à couleur verte suffit pour marquer... comme numéro d'immatriculation des voitures officielles. El cela doit être vu et revisé.

 

Loubna S. ABDALLAH

Moroni - COMORES

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