GEDC1968Il y a plus de trois jours, la capitale des Comores, Moroni, traverse le non surprenant. La pénurie de carburant, refait surface et cause des ralenties et des dysfonctionnements de certains services de l’Etat. Les taxis à la pipette, l’électricité au compte-goutte, et cela fait marcher le quotidien à la vitesse d’une limasse. Le comble est qu’aucune autorité ne s’est prononcée pour éclairer la situation, ne serait ce qu’un prétexte. Malgré, le manque de carburant, les 4X4 de haute gamme, construites pour la consommation et  attribuées aux membres des gouvernements, qu’ils soient des îles ou centraux, ne cessent de sillonner les routes de la capitale et celles des environnants. Ce manque de carburant a paralysé la société d’eau et d’électricité, les hôpitaux, pour ne citer que ces domaines.  

Mis à part ces services plongés dans la basanées et son état stationnaire, nombreux sont les foyers qui passent une vie de grotte. Toujours dans l’espoir de trouver une goutte de pétrole, d’essence ou de gazole, les gens s’alignent aux différentes stations munis de leurs jerricanes… mais sans information ni connaissance de l’évolution, l’espoir refuse de se dessiner dans leurs paysages. Ceux qui se trouvent à la capitale à ces heures-ci, ont l’impression d’errer dans une ville hantée. La cause n’est autre que la plupart de ce qui la peuple restent coincer chez eux dans l’île profonde. Car pas de carburant donc pas de circulation.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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