Depuis, il y a deux semaines, les prix des denrées de première nécessité sont à la galope. S’ajoutant du manque d’eau et d’électricité, la vie des comoriens notamment de Wa Ngazidja devient de plus en plus difficile. Et de ça personne n’en parle. Le comble est que cela se fait à l’insu des autorités… et échappe au contrôle des agents compétents du domaine…  Ni ministère des finances ni ministère de l’économie ainsi que tant d’autres, ne se rendent pas compte de cette montée considérable des prix, qui pénalise le bas peuple.

Par exemple un kilo de sucre qui passe de 500 fc à 800 fc, une boite de lait qui passe de 300 fc à 500 fc, un kilo de farine qui passe de 350 fc à 500 fc, un kilo de tomates passe de 500fc à 2000… Alors avec cette situation, les marchés ne permettent pas le portefeuille coutumier pour mieux faire des cours. Dure est rendue la vie des comoriens au moment où le salaire est à la traine. Est-ce que peut-on dire que comme les autorités comoriennes ont la conscience endormie face à cette situation, la population l’a aussi ou un jour une réaction sera née… ?

Toihir Mohamed

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