Depuis il y a une semaine, chaque comorien qui circule dans les rues de la capitale des Comores Moroni, ne fait pas ses itinéraires tranquille. Et surtout ceux qui avaient l'âge de voir, de penser et d'imaginer à l'époque du feu Ahmed Abdallah Abdérémane, pendant laquelle les mercenaires ont envahis les Comores. Alors depuis ce temps précité, une nouvelle forme de mercenariat envahit les mûrs de la capitale et la frayeur persiste toujours. Sans doute, les dires sont nombreux et divers. Où vont les Comores qui se repose sur une diversité de crises depuis la naissance de la nation ? Une éventuelle guerre civile, une prise d'otage par ce groupe d'armées étrangère... ? Aucune réponse n'est claire.

 

Ce qui est sur et qui justifie est que cette armée étrangère, dont trente cinq militaires avec des blindées et des armes lourdes ne sont pas aux Comores par voie de coopération. Donc illégalement est leur présence sur le sol comorien. C'est simple de pouvoir comprendre cela au moment où même l'AND, seule force de l'armée comorienne et la gendarmerie nationale n'ont été pas mises au courant de cette infiltration, cette arrivée inopinée. Entonnement. Alors tous les comoriens de tout bord ne se lassent pas de se poser les questions pour la présence de ces militaires dans l'archipel des Comores.

 

Nous devons aussi savoir que comme les hypothèses sont nombreuses et circulent dans nos mûrs ici aux Comores depuis Moroni et dans les différents coins où se trouvent chaque comoriens, le président Sambi, impuissant, constatant que la prolongation de son mandant, marche vers l'étèrnisation au pouvoir n'est pas légale, alors des éventuelles attaques verront les jours les moments qui viennent. Et là, ces Libyens sont une défense en cas de force de la part des mécontents. Alors ceux qui pensent à une éventuelle guerre civile ont raison même si ce n'est pas tout fait parfait. Ces libyens militaires enfermés dans des hôtels mais non des camps militaires, ne peuvent se transformer qu'en violeurs des jeunes filles et garçons comme ceux de l'Afrique entassés à Moroni en 2006 qui commettaient des dégâts... Bravo Sambi et Djafar.

 

Farhat M.KOUM

Moroni-Magoudjou

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