134_0298.JPGPar où, peut-on commencer ? Même si les plûmes ne cessent pas de régurgiter de l’ancre sur les pages blanches, mais nous commençons à avoir honte d’être caverneux sur une même situation depuis plusieurs décennies dont le malheur du pays. Pourquoi tant de haine des soi-disant autorités… vis-à-vis de notre cher pays, les Comores ? Pourquoi tant d’amnésie et de léthargie des citoyens comoriens vis-à-vis des crimes commis par ces soi-disant autorités à ces Comores, depuis longtemps victimes ? Jusqu’à quel niveau atteindra le malheur, pour que le comorien agisse ? Pourquoi à chaque changement du régime aux Comores, ce pays reste toujours en otage des groupes de malfaiteurs, sans foi ni loi et qui imposent la souffrance au peuple faisant d’eux des hommes. Frustrant est ce que vit ces derniers temps le peuple comorien. Peuple dont la sueur engraisse les autorités du pays. Oui, ce peuple miséreux, est imposé à payer les deux milliards de franc gobés… quand les finances du pays ont été tour-à-tour assumées par le chef de l’Etat actuel et son vice-président en charge de finances.

  

Une voie si admirable

 

Par ailleurs, salutaire est l’opération ville morte menée par l’Opaco (Organisation des patrons comoriens), le lundi 10 octobre 2011, précédée par celle du syndicat des taximen (usukani wa masiwa) mais dommage, que celles-ci restent sans suite ni appuie des citoyens, qui sans doute sont les premières victimes, des mesures sadiques du gouvernement. Il est temps que la population comorienne prend conscience de l’infiltration des mercenaires comoriens, placés par différentes instances au pays pour que les Comores accompagnent la Grèce dans son voyage en contrepartie des hauts postes et la liberté de piller les caisses de l’Etat. Le roi Sambi a tracé les épineuses voies vers l’abîme et ses affriolés la poursuivent sans scrupule.

 

Comment pyromane devient sauveur ?

 

Enfin, les comoriens doivent prendre conscience, que dans une situation pareille, les méchants d’hier profitent pour laver leurs linges sales par des associations de défenses, des multiples conférences, des soutiens buccales… Alors, il ne faut pas être dupe. Ces comoriens miséreux, qui ne cessent pas de payer avec leur sueur, les différentes conneries des soi-disant autorités aux ventres-grottes, conneries qui ont plongé le pays dans le chaos, doivent dire : halte, halte et halte ! Les Comores ont suffisamment souffert. Pays sans éducation ni enseignement ni culture. Pays sans santé ni sécurité ni liberté. Pays sans eau ni électricité… Il faut donc agir contre les autorités insoucieuses rendant les Comores pays sans espoir, pays plein d’amertume… autorités dont l’arme de quelle se  munissent-elles, est la bouche de sorcier.   

 

SAID YASSINE Said Ahmed

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