Ahamed Youssouf HAS1069864 528996533816790 19790590 nSANI MZE HAMADI ABDOU est natif d’Ikoni-Bambao COMORES. Depuis plusieurs années, il est journaliste à DJABAL Télévision où il anime une émission intitulée « Le citoyen face à la loi ».Titulaire d'un Master1 de Droit Privé à la faculté de Droit et des sciences économiques à l’Université des Comores, il est chef des agents de recouvrement à DJABAL-TV. Président de l’Association des étudiants de l’Université des Comores « N’gayo », il est enfin, le Premier président du Parlement des Jeunes Comoriens (PJC).

COMORESplus:Ahmed Youssouf HASSANI MZE HAMADI, bonjour. Vous êtes le président du jeune parlement comorien, quel est l’objectif de cette institution ?

Ahamed Youssouf HASSANI MZE HAMADI :   Bonjour. Tout d’abord, je vous souhaite un très bon ramadan. Alors pour répondre à votre question, le parlement des jeunes comoriens est pour tous les jeunes comoriens sans distinction de race ni de sexe ni même de l'île d'origine. Cette institution a pour mission l'insertion des jeunes dans tous les secteurs ; formation professionnelle, emploi, sports, éducation, enseignement pour ne citer que ces domaines. Donc promouvoir les jeunes et l’épanouissement de la jeunesse comorienne. Le PJC épaule également ceux qui ont arrêté l’école à mi-chemin, quelque soit le niveau

CP : Depuis quand ce parlement a vu le jour et quelle expédition a-t-il fait ?

AHYOUM :   Le PJC est précisément né le 6 janvier 2009. Depuis cette date, jusqu'au 06 janvier 2010, il s’était légalement installé sur le plan de nos travaux : L’Association PJC a crée une relation de base en ligne avec les étudiants comoriens à l’étranger afin de pouvoir les aider dans leurs recherches et les réunir pour former des activités sur les Comores. Ainsi c'est un organisme d'accompagnement et de création. Il a pour mission de mettre en œuvre et promouvoir la création artistique, qui favorise une démarche participative des jeunes. Le PJC stimule la création et la diffusion d'œuvres et de concepts artistiques innovants, l'intégration linguistique et sociale, ainsi que la sensibilisation et l'éducation des citoyens.

CP :   Depuis la création du PJC, jusque ces heures-ci, n'avez-vous pas rencontré des contraintes de parcours?

AHYOUM:   Ben si, on a eu pas mal des difficultés. Tout d'abord, pour faire comprendre notre idée aux comoriens ne nous a pas été facile.  Sur le plan administratif aussi, un fardeau. Rendre notre parlement aussi connu, n’en parlons pas. Que des épines à traverser. Mais comme le pays se soucie de ses jeunes on a pu percer à travers l’amour du pays à la jeunesse. Et le PJC est parmi ceux qui prennent les décision de la jeunesse comorienne d’aujourd’hui. Et là, nous  entamons une procédure d'instaurer le PJC au sein de l’Assemblée nationale.

CP :   N'y a t-il pas d’influences politiques dans cet ensemble car certaines institutions de ce genre connaissent parfois des flexions  à cause de la politique ?

AHYOUM: Les influences politiques ne manquent pas mais comme l'équipe des jeunes parlementaires est solide, aucune infiltration. Des responsables des partis politiques veulent vraiment passer par nous mais nous restons toujours marbres. Moindre présence politique va léser le PJC donc la politique politicienne ne va pas avoir une place chez les jeunes parlementaires d'aujourd'hui.

CP :   Qu'est-ce qui a fait de vous un président d'une haute institution pareille ?

AHYOUM:  Par l'amour dont je dispose pour la jeunesse d'aujourd'hui dont je fais partie, aussi en ma qualité de promoteur de ce mouvement. Encore plus parce que les jeunes d'aujourd'hui savent qu'il faut un leader pour prendre le devant et qui sera en mesure de les défendre sans intérêts démagogiques et personnels. Et qui sera digne aux yeux de cette jeunesse. Donc voilà sans miracle, les jeunes m'ont élu président du PJC, le parcours personnel a aussi joué un rôle très important.

CP :  Très actif, on vous connait depuis au niveau local, c'est-à-dire depuis votre ville natale, et comme les actifs ne cessent pas d'être l'œuvre des mauvaises langues, n'y avait-il pas d’opposition au choix qui a fait de vous président du PJC ?

AHYOUM:   Les jaloux en langue familière ne manquent pas mais je tiens toujours bon et je garde ma direction, je n’ai pas droit de trébucher parce que je ne veux pas que mes opposants aient la parole à leurs bouches. Sinon une opposition, est un encouragement. Je ne les en veux pas. En tout cas durant la période de ma présidence, personne ne dira non à mes actes puisque je serai toujours à coté de mes collègues de travail et je prie Dieu de rester digne à mes paroles avec pragmatisme.

CP :   Nous savons très bien que pour maintenir une institution pareille il faut une finance, comment pourriez-vous nourrir le PJC dans un pays où la crise financière ne cesse de gagner terrain ?

AHYOUM:   Merci de m'avoir posé cette question que vous et les autres ne cessez pas de vous poser. Le PJC bouge et bougera toujours dans ce pays comme dans d'autres pays par un Financement venant des subventions de l'Etat ( Le ministère chargé de la jeunesse, le Commissariat National de la jeunesse, le Commissariat National du genre, il y a aussi d'autres dons venant du systèmes des nations unies, UNFPA, UNISEF, etc. Mais cette question mérite aussi une clarification entre les subventions du pouvoir étatique et l'influence politique, c'est simple on vous demande confiance. C’est tout.

CP :  Ces subventions ne pourront pas affaiblir l'indépendance de l'institution et surtout que l’Etat dispose des régimes aux allures de corruption ?

AHYOUM:  Certainement si, mais comme je vous ai dit avant le projet d’installer le PJC au sein du Parlement National comme institution indépendante, il nous faut des budgets propres, c'est justement pour éviter toute influence possible des différentes natures.

CP :   Récemment, le PJC a organisé une grande manifestation au stade Baumer de Moroni, qui a regroupé un grand monde parmi lequel, des corps étatiques ainsi que le chef de l’Etat Ikililou Dhoinie, pourquoi cette cérémonie ?

AHYOUM :   Les jeunes comoriens se trouvaient unis tous au stade baumer le 13 juin à 15H avec le corps gouvernemental de notre pays en une seule raison : la célébration et l'officialisation de la journée nationale de la jeunesse comorienne. Avec la présence du président des Comores à cette cérémonie, cette journée reste très remarquable pour la jeunesse comorienne. Mais aussi exprimer sa doléance auprès du chef de l’Etat. Autre point capital, le président de l'Union des Comores IKILILOU DHOININE a Décrété le 8 juin comme journée nationale de la jeunesse comorienne mais le but principal, c'est l'officialisation cette journée.

CP :   Votre dernier Mot ?

AHYOUM :   Je demande à tous les jeunes comoriens de croire à ce que nous faisons d'abord puis d’adhérer à ce mouvement car plus on est nombreux, plus on est invincible, d'ailleurs vous même que je connais depuis tout jeune m'avez dit un jour ceci:" bora nde lendzwa wandru wa hu limiliya. Yeka bora kalitsina wa hulimiliya kalitsina wa hu lamba pwapvwa, hana ye ngono yeke ndjiya wandru". Donc il faut du monde. En plus, le PJC n'ira pas loin si on n’est pas épaulé par d'autres institutions et l'Etat aussi. Enfin, il serait très absurde de terminer mes propos sans évoquer COMORESplus pour son courage et ses efforts dans le but d’informer et de soutenir le pays dans tous les domaines. Un grand miroire des médias comoriens, COMORESplus. Surtout il opère pour le changement des mentalités comoriennes au niveau de l'information que la paix soit louée pour les Comores, le PJC et COMORESplus.

CP :  Ahamed Youssouf, merci.

AHYOUM:   A vous de même, merci.

 

Propos recueillis par SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

 

Retour à l'accueil