Alerte N° I

Il est temps que les comoriens se réveillent. Les comoriens qui sont ruinés et appauvris, disons à jamais par des insoucieux, des gangs, des bandits... Pourquoi les Comores sont toujours un pays miséreux et orphelin ? Pourquoi les citoyens comoriens n’arrivent pas à barrer les chemins aux malfaiteurs d’hier pour une meilleure vie de chacun, mais les laisser encore refaire surface ? Malheur à ce pays martyrisé depuis plus de deux décennies. Est-ce qu’on peut dire que les comoriens sont dupes ou amnésiques ? Il est difficile de comprendre comment des voleurs qui certains parmi eux ont purgé leurs peines en prison, des anciens ministres et même certains dont les peins ne sont pas purgées se retrouvent sur la scène qui soit politique ou civile… pour des causes populaires. C’est malheureux.

Horreur de voir ces vénaux, crapuleux… tous libres et avec leurs sourires remplissant leurs joues… munis d’un vent d’espoir. Espoir des éventuelles places, dont des sièges les conduiront à la cime pour sucer à nouveau le sang du peuple comorien, peuple déshérité dans le malheur. Pourquoi les comoriens sont toujours dans leurs sommeils profonds ? Pourquoi ne se réveillent-ils pas pour dire non ? NON aux défenses ironiques ! Non de voir comme ses seuls avocats, ses tueurs d’hier ? Non de voir ces sadiques suceurs de sang vivre en rose sans se soucier de rien et aucune peur d’un procès qui conque ? Que le comoriens comprennent que l’éloquence, la démagogie, les tic-tacs… ne sont qu’un poison rendant le pays dérisoire. 

 

Comorien, détrompe-toi

 

Et nous les comoriens, la plaie est fraiche ! Ne nous laissons pas séduire par les discours mielleux et la malice des « politicards, avars qui ne font que la lutte de place ». Ne soyons pas des cons-vaincus. Sinon, malheur au chef de l’Etat Ikililou Dhoinine, qui par manque de rigueur, sera séduit par ces gens et qui finira par les nommer dans les prochains gouvernements. Certains, bien épuisés par le fait de se ranger dans l’opposition pendant cinq ans, ne pourront pas supporter aussi leur écart de régime actuel. Cinq ans ont suffit pour eux. Car la famine chasse le loup du bois, ils commencent par défendre le régime en se montrant incisif avocat du placide Ikililou Dhoinine. Journal albalad des Comores n° 648 «  l’ancien ministre du colonel Azali, Houmed Msaidié, dirigeant de la Crc. Il s’est dit « étonné» des propos tenus par le gouverneur Anissi qui « veut justifier ses velléités séparatistes par ses revendications de plus d’autonomie qui ne se justifient pas.» Houmed Msaidié accuse le gouverneur d’Anjouan et certains membres de l’entourage de l’ancien président Sambi de « complot de déstabilisation» du régime du président Ikililou ». En même temps se voyant hommes sans taches après sept ans du régime de pillage.

 

Oui Sambi était le chef de l’Etat le plus corrupteur, pilleur, menteur… tous sauf honnête, des Comores indépendantes. Mais aussi, loin de nous faire croire que les Comoriens vont oublier le régime de « Scar dans le filme « Roi Lion » natif de Kandani, régime dont de haut vol. Les comoriens n’ont pas oublié les démantèlements des sociétés d’Etat. Comme par exemple celle de vanille comorienne, dite SOCOVA, le pillage aux services des impôts, l’engraissement des certaines têtes par le service de douane des Comores… et surtout l’arrogance du clan de la mouvance présidentielle pendant son règne. Alors, les comoriens ne vous ont pas oubliés. Et charité bien ordonnée commence par soi même. Vos tic-tacs sont cause d’un réveil.

 

Une goûte de bien dans un océan de maux

 

Outre, certains ont vu loin mais dommage, ils ont tardivement compris. C’est après que l’examen est déroulé et qu’ils l’ont échoué. Alors, à malin, malin et demi. La cascade des présidences… ne doit pas servir grande chose ni moins en carapace. Tous mes respects monsieur le président de toutes instances civiles. Je crois que se refugier dans les ONG, et vouloir toujours être à tout prix président n’effacera rien. Les maux infligés aux comoriens dès 1990 à 1995 sont un apanage. La mort d’Air-Comores, Socopotram, affaire Intertraed même si… tous évènements du régime dont RDR était un poisson dans l’eau douce sont gravés à jamais dans la mémoire des comoriens souffrants depuis l’ère Djohar, paix à son âme car, ce n’est pas de sa faute. Un vieux soucieux du meilleur avenir de son pays, mais hélas ! La présidence de l’Assemblée qui aurait été une appartenance de l’île de  Mohéli, marchandée au noir comme marchands d’armes au marché aux puces, avec Elarifou Oukacha, à l’époque petit homme de l’embargo, n’est pas une trahison à la nation ? Certainement oui. Même si aux Comores l’histoire ne s’écrit pas mais nombreux sont ceux qui n’ont pas oublié les agissements du régime de l’époque. Alors défenseurs des consommateurs et autres ce n’est qu’une goute d’eau dans l’océan. Comme le vice-président actuel en charge des finances, le président de l’Assemblée du régime Djohar est l’un des artisans des malheurs de notre pays. Alors les comoriens se réveillent et comprennent que tous ceux-là c’est une stratégie de se taper une popularité avec un terrain bien préparé pour un éventuel retour.  

 

Enfin, au secours ! Au secours ! Au secours ! Plus jamais ces gens là. Ca suffit ! Encore Ikililou ne doit plus rajouter une faute au-delà de celle qu’il a faite. Celle d’avoir entassé à la présidence ces pilleurs qui ont fait la prison à cause des détournements de fonts publics dans les anciens régimes. Sinon, même si faucon se transforme en vautour, mais un jour ou l’autre, au moment où les Comores connaitront la justice, les dossiers de tous ces malfaiteurs seront ouverts. Le soleil des malfaiteurs se couchera et laissera place à celui de la victime. Vous pillez, vous avez pillé à cheval mais vous allez vomir à pied. Mais avant tout « un ribât n’a comme réponse tumeur grave avant la tombe »…

Papa RIFOUZ Said Ahmed

(COMORESplus)

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