Après le problème  foncier qui opposait Mkazi et Mapvinguni, il y a presque un an, cette fois-ci c’est Nvuni qui prend la relève. Cette ville est en conflit avec Mkazi. Ces trois localités, en l’occurrence, Mkazi, Mvuni et Mavinguni composent la commune de Bambao ya djuwu. Une chance de plus, elles sont plus proches l’une de l’autre, qu’il est parfois difficile d’identifier leurs zones limites. Ces trois localités forment un triangle à l’intérieur duquel des grands terrains, qui avant étaient sous la direction de l’administration coloniale. Et après, certains individus de ces milieux, se sont accaparés du terrain susmentionné. Certains en ont vendu des hectares et d’autres y ont construit. Dans la logique de chose, chacune de ces cités s’est accaparé des terrains les plus proches d’elle. Et depuis l’indépendance, jamais il n’y a eu aucun problème de frontière entre ces villes. Auparavant, ces terrains servaient de champs de cultures, aujourd’hui avec l’agrandissement de ces localités, ces glèbes deviennent des domaines constructibles et valent aujourd’hui un prix extraordinaire.

L’année dernière certains jeunes de Mkazi ont pénétré illégalement dans des terrains domaine de Mapvinguni et y chassé ses propriétaires ; la raison n’est autre que c’est une possession de la ville de Mkazi. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur cette usurpation au moment où ces terrains ont depuis mathusalem, été une propriétaire de gens de Mavinguni. Une situation qui fait monter la tension entre Mkazi et Mapvinguni. Parmi les fruits amers de cette rixe,  Mapvinguni maintient que l’Hôtel de ville de la commune de Bambao yadjuwu ne soit construit à Mkazi, chef lieu de cette commune. Comme pas mal de conflits, ceci traduit la démission de l’Etat comorien aux affaires quotidiennes de citoyens. Sans justice aucune, cette passivité a encore permis le pire d’aujourd’hui. Des jeunes de Mkazi ont repris le même pêché d’avant.  C’est-à-dire, ils se sont infiltrés de force dans la ville de Mvuni. Et les habitants de cette localité ne se sont pas laissés faire. Un grand conflit s’implante au milieu de ces deux localités dont Mkazi et Nvuni. Actuellement des gros dégâts matériaux tels que Saccages des plantes à fleurs (Litchis ),bananiers, vanilles et même des vaches tuées, sont enregistrés dans les deux camps.

Pourquoi les notables de Mkazi n’agissent pas pour arrêter leurs mômes de commettre l’injustice ? Peut-on parler de complicité ou du laxisme ? La justice à une lourde responsabilité car sans peine, résulte multiplication de dégâts. Marre, marre, marre. Marre des conflits dans notre Bambao.

Boinseo Boinseo ,Paris

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