IMAG0054Pour mieux sauter il faut prendre un élan. C’est bien ce que je dis à notre confrère Msa Ali Djamal, suite à son combat, son djihad pour le retour d’Azali au pouvoir et qui est tout à fait de son droit. Toutefois, cette lutte ne peut être menée n’importe comment. Depuis peu des échanges et une guerre d'intox, de désinformations, donc inondent nos réseaux sociaux. A tel point que certains leaders d'opinion perdent leur ombre. Mais il est temps de procéder à une grande évaluation pour ne pas dire un bilan avant la fin. Ce n'est un secret pour personne que des hostilités éclatent de temps à autres entre des amis de Msaidié et ceux d’Azali depuis la rupture de ces frères de lutte, cofondateurs de la CRC. Un divorce tumultueux ! Mais pour autant, la fin justifie-t-elle les moyens ? cela ne devrait pas constituer une raison d’utiliser tous les instruments même ceux dont on ne dispose pas pour vaincre l’adversaire.

COMORESplus n’est pas un outil pour démolition  

Dans la chronique de la Radio Dounia web du 3 mai 2014, intitulée « RADHI-un parti mort né » Msa Ali Djamal, a livré son diagnostic vital du parti RADHI. Oui la naissance de cette formation politique n'a pas été rose. Mais le plus étonnant est que le confrère dans sa chronique a eu l'infinie délicatesse, la charmante attention, sans froid aux yeux, de d'associer COMORESplus dans sa mission, son entreprise de démolition de RADHI. En vérité notre collègue Msa Ali Djamal n'avait pas pris le temps, ne serait-ce que quelques secondes de lire la publication de COMORESplus, avec le titre «  Voici une lettre parvenue à COMORESplus, intitulé « Il était une fois un menteur ? ». Je ne crois pas. Alors pour mieux parfaire les taches confiées, il faut en prendre soin. Comment, un intellectuel avéré, digne de ce nom, ose porter des accusations mensongères contre un organe de presse digne de ce nom ? Msa Ali Djamal disait ceci :« La rédaction de COMORESplus, un site d’information fondé par des intellectuels de la diaspora comorienne s’indignait et dénonce ce mensonge politique et se demande si l’on peut proposer une modalité de société fondée sur des contre-vérités en trompant le peuple». L'indignation de COMORESplus s'adressait à qui et pourquoi ? Pourquoi notre confrère, le chroniqueur, ne s’est-il pas donné la peine de lire le papier ? La joie née de la publication de la lettre initialement réservée exclusivité d'Albilad mais qu'aucun responsable de la CRC n'a voulu la signer aurait-elle fait altérer la capacité de discernement et de compréhension ? Est-ce un besoin de preuve ailleurs que dans le cercle des convaincus ? Connait-il les orientations de ce bulletin ? J’en doute fort.

Et si l’on respecte la déontologie journalistique ?

Pour finir, cette lettre que Msa Ali Djamal prend en référence, n’est pas sous la responsabilité de COMORESplus. La ligne éditoriale de ce bulletin d’informations n'a pas de penchant et ne peut être instrumentalisé à des fins démagogiques et personnelles. Encore étonnant, car le chroniqueur, est connu un journaliste de grande envergure. Comme il sait que la protection des preuves et les anonymats ont raison d’être dans les périodiques, il ne doit pas prendre ses auditeurs pour des appâtés. OUI, l’organe de presse COMORESplus s’est indigné contre le degré 0 de la politique. Oui, COMORESplus considère que les enjeux sont tellement cruciaux pour le pays pour assister à de telles inepties. Non, cher confrère  Msa Ali Djamal, COMORESplus estime que les auteurs de la lettre avaient mieux à faire. Des partis politiques, le peuple en attend des projets réalistes et des propositions concrètes: des débats d'idées. La publication de la lettre n'est en rien signe de ralliement à une cause. Mais une réponse à notre raison d'être: informer. Donc que vos combats soient faits sans prétendre instrumentaliser les autres. Nous récusons avec force l'étiquette d'intellectuels au profit de ceux qui s'en honorent. Notre parti, c'est la patrie. Bien amicalement.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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