DES JEUNES AMBITIEUX OU MAHARAYA MBI, HERITIERS DES DOUZE HAMADI D’IKONI ?

Il y a plus d’une semaine, la ville d’Ikoni, se mobilise pour la réhabilitation, de la digue la protégeant contre la montée des eaux. Sous l’initiative d’un jeune de la ville au nom d’Issa Bakari Soilihi, alias Kissao, ce chantier va en bon train. Depuis donc la naissance de ce projet, les participations des habitants font colline. Energie, pécune, idées, nature… pour ne citer que ceux-là. Un quartier, une partie pour le tout. Dans l’activité, de déroulement des travaux, on voit des ikoniens toujours fiers de leur milieu, malgré quelques séquelles et dont la joie et le sourire de contribuer pour le bien de la ville font la mine. Pas que ces jeunes uniquement dans le mouvement. Des notables, des mères d’enfants, des autorités… tous unis pour ce travail qui mérite tant. La présence irréductible du commissaire Mohamed Soulé Issilam dans ces travaux, est une illustration. Dr Abdou Raouf Abdou Omar, Youssouf Ali Djaé, Amine Mohamed Naçr-ed-dine… la municipalité, les wana mdji ne sont pas du reste… c’est bien l’image d’une ville qui garde la tête haute.

Pour la continuité de ce chantier, plusieurs participations sont de mise parmi lesquelles, celle de Mme Nouria Aboucar, femme du vice-président Mamadou I er, qui aussi a marqué sa présence, en tant que femme d’Ikoni par une contribution… à nature de ciment. Avec la grandeur et la vertu de la ville d’Ikoni, les maux et les biens doivent y être vécus. C’est bien donc, un an après le drame, qui a dévasté et qui a scindé cette ville et qu’après la construction d’un nouveau minaret après celui dynamité par des éléments incontrôlés que le littoral, ne quitte pas le viseur des jeunes. Ce chantier qui prend effet depuis la place Bishioni et qui devrait prendre fin à la hauteur de Kurantsini, n’est pas loin d’être accompli. Alors si ce qu’il faut à l’homme est le courage, les jeunes d’Ikoni ne cessent d’accomplir leurs tâches de façon précieuse.

Salia ben Ali, Maluzini-Ikoni

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