billet.jpgLa chambre d’accusation de la Cour d’appel de Moroni s’est réunie le mardi 6 décembre pour délibérer sur les appels interjetés par les avocats des prévenus dans l’affaire de détournement de deniers publics à la Direction générale des impôts (Dgi) de Ngazidja. A l’issue de l’audience, elle a accordé la mise en liberté provisoire d’Ahmed Bacar et de José Chakrina, deux anciens patrons du service, moyennant une caution de 500.000 francs comoriens pour le premier et de 5 millions pour le second. Cette mise en liberté provisoire est aussi assortie de trois mesures de contrôle judiciaire : le pointage hebdomadaire des deux prévenus qui doit être effectué chaque samedi, l’interdiction de quitter le territoire national sans l’autorisation du juge d’instruction et l’interdiction de se rendre à son ancien lieu de travail. “La chambre d’accusation a rendu justice. Je suis convaincu de l’innocence de mon client et je reste confiant quant à la suite de la procédure“, a déclaré Me Youssouf Aticki, avocat de José Chakrina, ancien commissaire chargé des Finances de Ngazidja.

 

S’agissant de la liberté provisoire sous caution accordée à Ahmed Bacar, son avocat, Me Bahassane Ahmed, estime que la chambre d’accusation a rendu “une décision sage“. “Et d’ajouter : “Dès le début de la procédure, nous avons estimé qu’une mesure de contrôle judiciaire pouvait suffire. L’exigence d’une caution montre que mon client n’a rien à voir avec les faits qui lui sont reprochés, ce qui fait que dans deux semaines, nous allons demander un non lieu. Bien qu’il y ait de nombreux prévenus dans cette affaire, il ne faut pas qu’on mette tout le monde dans le même panier, car chacun a commis ses propres infractions et personne n’a le droit d’être puni pour une faute commise par une autre“.

 

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Source : Al-watwan

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