IMAG0054Car on dit de celle-là, une grande ville, tous mouvements siens, ne doivent pas passer en tapinois. La ville d’Ikoni qui a suffisamment supporté depuis des lunes a besoin de respirer. Nous avons cru qu’au-delà de l’apocalypse martyrisant la ville d’Ikoni et la région de Bambao, apocalypse poignant la morale de ses habitants, une prise de conscience aurait été animée. Mais hélas ! Comment des têtes pensantes ignorent les méfaits de la guerre froide, suite à celle chaude caractérisée par les armes ? Une guerre froide est très couteuse… car, l’ennemi se trouve à l’abri et voilà, des arsouilles à la besogne pour leurs fins.

Bizarre. Il y a dix jours bien précis, juste le vendredi 19 avril 2013, la ville d’Ikoni, a pleuré de joie même si quelques « estimés » donnaient congé à la manifestation joviale, dont l’investiture du Maire de la commune de Bambao Yamnbwani. Une cérémonie qui a rassemblé tous les habitants de la commune dernièrement citée ainsi que ceux d’Ikoni, ville où ceux qui y peuplent s’entre-déchirent. Excentrique, car toujours des réunions clandestines ayant pour but, déstabilisation pour attenter le morceau d’harmonie supposée… dans cette ville. Quand donc, on fera figure au temps du temps ?

Il y à moins de quarante huit heures quelques têtes de la région de Bambao, se sont dosées de quelques têtes d’un des quartiers en conflits d’Ikoni, chez une autorité politique de la région, dans un but que personne ne connait mais un but bien connu. Oui, il y a un paradoxe, mais un paradoxe légitime. A l’heure actuelle, je crois que seules des rencontres en faveur de la ténue du procès, pour une paix durable afin de se réconcilier, sont les seules désirées. Ce qui fait que la région de Bambao doit prendre connaissance des enjeux et de devenir du moment. Les fins politiques, les intérêts démagogiques et personnels desquels notre région est victime, doivent prendre fin.

Maman m’a dit : « hayna manvuwa yatso heya ne ze ntsawi zahazo », donc, il est temps d’avoir idée à la génération nouvelle comme dans pas mal de coins du monde. Il est temps de cesser de satisfaire les caprices des uns, enveloppés des prétextes fallacieux. Un bilan du passé doit être dressé pour faire face à l’horizon. Comme dupes, Bambao n’est pas, la conscience sera de mise. Les manigances, les replies, la ruse, la démagogie et l’avarie… de certains de nos dirigeants doivent connaitre de terme. Pour fini, des enfants de la ville d’Ikoni ont le droit de figurer dans l’opposition comme d’autres ont droit d’adhérer le régime en place. Assez ! La ville d’Ikoni et la région de Bambao ont suffisamment souffert. Hop, vers l’avant.   

Said Yassine

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