Même si son vrai nom est le diminutif du prophète Souleymane, donc Soulé, mais nombreux sont ceux qui le connaissent par le pseudonyme de Fir’anwna. Un vrai paradoxe. Ce fougueux de la ville aux remparts, Ntsudji est sans doute l’un des amis figurant sur la liste rose du gouverneur de Ngazidja Mougni baraka Said Soilihi. Son œuvre envers le locataire de Ngazi-ngome reste une tâche indélébile. Seule une phase vaut le mérite d’un homme contribuant à l’élection du chef de l’exécutif de Ngazidja. Fir’anwna, est le pondeur du slogan « Mouigni nguro ndro ». Un slogan qui a positivé et même qui a remporté par son échos. Cet homme libre de parole, a quelques fleuves buccaux un peu coutumiers…

Il y a quelques jours, précisément le dimanche 10/11/2013, Fir’anwna, s’est présenté au domicile du gouverneur Mouigni Baraka Said Soilihi, comme à l’accoutumée. Bien sûr, le lien familial entre lui et la  première dame de Ngazidja, lui donne l’accès sans gène, de s y pointer à temps voulu. Mais voilà, ce jour de dimanche s’est inscrite la plus grande surprise. Impertinemment, Fir’anwna n’a pas tardé à vider de son estomac, des morceaux rugueux au front de la première dame de Ngazidja. Des insultes allant au-delà des limites et dont Mougni Baraka Said Soilihi faisait l’objet. Le plus étonnant est la présence glaciale des gardes corps.

Par la suite, la première dame a ordonné à ces hommes d’uniforme qui étaient au nombre de cinq, bien assistant à la scène, d’empêcher les émois du fameux Fir anwna, mais ils restaient marbres. Aucune réaction de leurs parts. Libre comme le vent, Fir anwna a quitté le domicile du gouverneur sans tambour ni trompette. Mais cela n’a pas été sans conséquence. Les gardes corps… bien présents lors du fait sont virés et Fir anwna a été placé en garde à vue. Et quelques temps après car ça ne demandait pas être justifié par la commission de lutte contre la corruption, Fir anwna est jugé et écope un an de prison ferme.  

Enfin, comme pas de fumée sans feu, quelques dires s’accolent aux mures de Ngazi ngome et de Mdrodju. Dires selon lesquels, Fir anwna aurait été utilisé par quelques membres du cabinet de chef de l’exécutif de Ngazidja pour véhiculer ces outrances, profitant de son état peu normal sous l’emprise de l’eau brûlante et pourtant froide ou tiède. Et si cela s’avère vrai, quelle mesure pourrait-être prise par le locataire de Ngazi-ngomé à l’égard de ces donneurs de dos ou traitres ambulants ?

Said Ahmed DJAFFAR

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