Le surnaturel son excellence, monsieur président Ikililou Dhoinine avec son vice-président en charge des finances ont pu payer les six mois de salaire de durant l’âge actuel de leur mandat. Rappelons que le régime a six mois depuis sa naissance. Bravo ! Je pense qu’aux Comores, tout le monde a tort ou tout le monde est amnésique. Mashallah ! Que veulent donc les enseignants ? Pourquoi ils ne reprennent pas le chemin de l’école ? Des enseignants payés comme tous les fonctionnaires du pays. Chapeau monsieur le président ! Alors, il est temps que les comoriens prennent connaissance du manque de dette au régime en place émanant des fonctionnaires comoriens, en particulier les enseignants.  

 

Et les deux anciens ministres de finances ?

 

Alors, selon les affriolés du régime, seul avec les recettes du pays, récoltées par le gouvernement, on a pu payer tous les fonctionnaires, contrairement aux régimes précédents, notamment à celui sortant. Qu’on disconvienne ou pas, mais le régime précédent a vu deux ministres de finances, qui sont le chef de l’Etat actuel Ikililou Dhoinine et son vice-président en charge des finances d’aujourd’hui Mohamed Ali Soilih acteurs du dysfonctionnement du régime précédent du Mollah. Donc, je pense qu’exploit n’est pas à la mise, si cela s’avère oui.

 

Certes quand on est seul sur le terrain, on soutire des points auprès de ceux qui ne se sont pas présentés au match. Mais quand on est exposé au forfait, là on ne parle que de parole du plus puissant. Et la parole du plus puissant est toujours vérité. Affaiblie par l’hypocrisie, le manque de conviction et la soif du pouvoir, l’opposition a perdu la lucidité de dénoncer la mauvaise gouvernance ainsi que sa crédibilité. Et il est à savoir que la nature a horreur du vide…

 

Si les médias sont aux mains du pouvoir…

 

Par ailleurs, il est où le comorien ignorant ceux que subissent les fonctionnaires comoriens à l’attente de leurs arriérés de salaires ne faisant que cumuler. Qu’ils soient de l’Union ou des exécutifs ? Sinon, tout le monde a compris que si le média est aux mains de pouvoir, là ce n’est donc pas une guerre médiatique, ces sont des frappes ou des offensifs médiatiques. Aux Comores où le média communautaire n’a pas à foison sa place, seul l’outil de l’Etat détient tous et tous sauf mensonge.

 

Pour les pauvres enseignants aussi intimités tour à tour par les régimes comoriens. Et si le régime actuel ne doit aucun salaire à ses sacrifiés, pourquoi ces pauvres oseront-ils immoler leurs travails pour rien ?  Donc un peu de respect à ceux qui prêtent oreilles aux médias étatiques. A nos journalistes et présentateurs des émissions en faveur du régime en place. Pensez chers amis, à ces milliers de têtes bien faites qui vous écoutent… et qui après tous, font des analyses en évaluant la situation du pays en raffinerie avec ceux qui sortent de vos ondes ou de vos plateaux.  

 

Responsables et coupables ?

 

Enfin, il est vrai qu’un gouvernement de six mois, nul ne peut faire de miracle. Mais avec le manque d’efforts et le désordre au sein du régime IKI-MA-NOU-FOU, l’espoir n’est pas sous nos murs. Alors il n’est pas prématuré de crier depuis ces premiers pas qui s’annoncent mauvais : Point-mort du dossier SNPSF, dossier sans issu du trafique d’électricité de Doudou Taynamor, naufrage de Madjriha, hausse de prix des denrées de première nécessité ainsi que du carburant, des élèves maltraités… des enseignants menacés de radiation après avoir commis une faute grave dont revendication de leurs droits, plus le dysfonctionnement de la justice… Pauvres Comores des gueux dans la misère et des sasseurs de sans dans l’opulence.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

( COMORESplus )

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