Si on dit : «  ridicule qui ne tue pas », mais là, l’humiliation infligée à notre pays, via l’acte immature et irresponsable de nos autorités politiques, parmi lesquelles des membres du gouvernement en place, est une tâche indélébile. Le compromis dit trouvé à Beit-salam pour apaiser la crise parlementaire, n’est qu’un compromis de la honte. Mais je crois que ça mérite. Ca mérite au moment où un pays se voit diriger par des insoucieux. Ca mérite surtout si ce qui est mis devant ce n’est pas la compétence mais la camaraderie, la familiarité… et cela ne fait que polluer notre pays et noircir son image. Depuis plusieurs mois, le vice-président de l’Assemblée nationale Djaé Ahamada et son mouvement Orange, sement le désordre dans cette institution, en manipulant la plupart des députés que je qualifie innocents… de signer une pétition pour détrôner Bourhane Hamidou, au perchoir de l’Assemblée nationale. Le fameux Djaé s'asseoit sous l’arbre en attendant que le fruit aille tomber pour qu’il le ramasse.

 

Ah, c’est une autre manière d’accéder au pouvoir. Dommage car être bien médiatisé n’est pas synonyme de positiver sur son parcours. Mais le comble est que les initiateurs de cette brouille, ne se rendent pas compte que trop c’est trop. La manière de laquelle ils cherchent le pouvoir, honnit le pays. Les ministres inconscients se trompant de trouver un compromis en trépignant sur les institutions juste à cause d’un caprice des potes, en empêchant le président de l’Assemblée nationale de président la séance, parmi les exercices de ses fonctions et pourtant, toujours légitime et encore présent au pays, doivent demander pardon à la nation. C’est normal pour eux mais pas pour le pays si, ces soi-disant responsables ne pensent qu’à leurs ventres. Ayant peur de la douanocratie, ils ont préféré cracher sur les institutions à être reprochés de non partie prise en faveur de l’orange et fouteurs de merdes.  

 

Et le chef de l’Etat, garant suprême des institutions comoriennes, quelle est sa position ou sa décision par rapport à cette crise qui est si loin de finir ? Et sachons que cette assemblée reste un phénomène de symbiose… Alors si aucune solution par rapport aux problèmes que traversent les Comores n’est trouvée, il ne faut pas s’étonner. C’est normal car, ces dirigeants sont loin d’être compétents pour cela. Et le chef de l’Etat Ikililou Dhoinine dont nombreux prétendent dire poltron, vient de confirmer cette qualification par le manque de bravoure et de décision face à cet incendie dévastateur au sein du parlement. Comment un président démocratiquement élu se laisse sans autorité ni rigueur par rapport au gouvernement soi-disant sous ses responsabilités ? Et quel est le rôle de ses conseillers ? On dit bien soi-disant sous ses responsabilités car apparemment, il n’est pas à la commande du navire sensé être sous sa résponsabilité. Sinon, il aurait dissout l’assemblée nationale ou même agir contre ses ministres qui ont agi sans cervelle suite à cette cause mesquine. Le député Djaé et ces affriolés du parti Orange, doivent comprendre que les comoriens ont compris leur manigance de la honte des hommes sans foi ni amour envers leur pays.

 

Ce n’est pas comme ça quand on cherche le pouvoir, et les ministres qui ont agi de la manière pleine de salissure, sont adressés de même. Alors quand on veut le pouvoir messieurs les vice-présidents, quand on veut conserver le pouvoir messieurs les ministres, ce n’est pas la veste d’un lèche chaussettes qu’on porte, mais on s’habille d’un bon bilan. Honte, honte, honte. Honte à la nation, honte à l’Union, honte aux titres conférés...  Enfin, ce n’est pas de contribuer aux polémiques Djaé, Fatahou et autres contre Bourhane, au sein de l’assemblée nationale, mais c'est d'agir en bon citouen. Il faut donc que le président Bourhane Hamidou ne cède pas aux caprices des écoliers dont les députés signataires de la pétition et leur GOUROU. Il est démocratiquement élu sans faute grave ni empêchement, alors il est de son droit et du droit de terminer son mandat à la tête de cette Assemblée.

 

SAID YASSINE Said Ahmed

(COMORESplus)   

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