IMAG0054Depuis  la soi-disant affaire de séquestration et viol d’une fille de 13 ans imputée au vice-président en charge de finances, aucun collaborateur de COMORESplus ni le bulletin lui-même, n’a réagi. Mais cette fois-ci, l’affaire va loin. C’est trop. On peut ne pas aimer l’individu, ne pas aimer sa politique, ne pas souscrire sa gestion et ne pas apprécier son comportement. Mais avec des limites bien déterminées humainement. Mes chers amis, il est temps que le blog Mlimadji sorte de l’anonymat pour un vrai débat et pour la clarté de ses informations. Rester à l’ombre et  en coulisse pour dresser  de portraits, mauvais ou bons, et dire comme traite de l’information n’est pas humainement et professionnellement honnête.

Je n’aime pas la gestion du vice-président…

Nous faisons tous de la politique, nous aimons tous la politique, et nous ne sommes pas obligés d’aimer tous ceux qui font la politique. Mais aller jusqu’à souiller publiquement une image, une personnalité publique, un père de famille en rependant des insultes qui ne sont ni politiques ni humaines en n’avançant pas le moindre commencement de preuves, c’est inadmissible. C’est même condamnable et répréhensible. Les animateurs de nos blogs doivent donc savoir que nous nous connaissons tous(Ngariramboulanao). Donc, il faut respecter l’humain et le prochain car, si nous agissons conformément aux lois humaines, il n’y aura aucune blessure. Nous connaissons toutes les lignes éditoriales de nos blogs. Il ya les blogs qui sont sous le joug de personne, donc totalement libre et ceux qui sont au service et à la Merci de certains propulseurs. Donc un peu de sérieux SVP. Sinon nous allons nous livrer dans une guerre de tous contre tous. Que nos blogs soient policés pour une vraie crédibilité.

Une défense à l’honneur et à la dignité

En vérité, je ne connais pas Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou. On ne s’est jamais croisé en chemin. Sinon, je ne suis ni un admirateur ni un fanatique de ses actions politiques et financière. Seulement, dirigeons nos critiques sur ses activités publiques mes chers amis. Rappelons-nous bien que « koya paro puwa ndjeni re zedja mwawa mbapvi ». Donc ceux qui savent parleront aussi et le climat sera grave et délétère. Evitons de dupliquer cette image pas très reluisante de radio mille collines. Sinon les noms qui se cachent derrière des pseudonymes pourraient être évoqués... par ceux qui les connaissent. Encore une fois, je ne connais pas Moahemd Ali Soilihi, mais je prends une défense de l’honneur et de la dignité d’un homme qui est de surcroit une personnalité publique de l’Etat jetée en pâture. NON, Non et non. J’ai dit bien « N-O-N ». Cet acte ne s’est jamais produit et voilà ce ne sont que des colonies puantes en sa personne. Dans son article Mlimadji a dit : « la bande sonore dont nous disposons, on va la diffuser une fois que l’avocat de la famille ou le père de la fille nous autorisent… » Quel est le nom de l’avocat ? Dans quel tribunal est cette affaire ? Et les lettres comme preuves déjà diffusées sur Mlimadji, c’est avec l’autorisation de qui ?

Le respect n’est pas à celui qu’on aime uniquement

Enfin, je ne renonce pas mon opposition à lui. Je me bats contre sa mauvaise gestion par rapport aux finances publiques depuis qu’il est ministre, précisément depuis 1985. Mais encore une fois, du respect à l’autorité, du respect à l’humain, du respect à ses enfants, du respect à sa femme, du respect à sa famille, du respect à sa ville, du respect à sa région, du respect à son île et respectons notre pays. Et prouvons notre éducation et notre maturité politique. Je ne pourrai pas aller au delà de mon éducation, si ce que je dis blesse. Enfin, je suis déçu de toute la classe politique comorienne. J’ai compris que seul le pouvoir les intéresse mais non la dignité. Pourquoi aucune réaction d’aucune personnalité politique pour dénoncer cette salissure ? Alors « yeka yemwananyuho ngu pulwa ze nyile tsodo lozo bo hitswa ndjeni ». Etonnement et déception ! On dirait qu’ils se délectent tous  de de ce qui arrive à leur frère. Où sont ses vrais et ses vrais-faux et ses amis. Na layele bo gawa.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus 

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