GEDC2719Pire, encore pire. Le pire se représente à nouveau même s’il n’avait pas quitté défensivement les toits comoriens. Toutes les régions de l’île de Ngazidja deviennent comme le Sahara. Les régions deviennent désertiques et la souffrance règne dans tous les milieux. Où est partie l’eau de robinet des Comores, notamment de Ngazidja ? Cette question est loin de trouver une réponse. Depuis des lunes, le manque d’eau dans l’île de Ngazidja se multiplie et de pire en pire. Nous savons très bien que depuis plusieurs années, les citernes de réserve n’existent plus ou presque… dans les grandes villes. Avant, seuls les Madjuwani, où il y avait manque d’eau. Maintenant, une goute d’eau partout à Ngazidja reste un produit très sacré.

 

Sur les têtes, des jerricanes, justes pour ceux qui sont environnants de la capitale. Un défilé jusqu’au village de Mdé par exemple, pour se procurer d’une goute d’eau. Les pompes hydrauliques, sont au dysfonctionnement. Manque d’électricité, manque d’eau… les « je viens » traversent une phase de précarité, déjà pour ceux qui se trouvent aux pays. Alors comme un homme averti en vaut deux, pour ceux qui n’y sont pas encore, que les poches soient bombées pour « lala Bomde ». Les maisons de valeur, les affaires… montées rompent avec l’eau et c’est la débandade. Et les petits enfants et les aoûtiens qui sillonnent le pays, comment doivent-ils se comporter dans cette situation de désert ?

Kahine S. Soulaïmane

Moroni-Comores

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