428634 331049563600235 1540678053 nInterrogé, au sujet d’une "capitulation présumée aux revendications de Mayotte", la réponse du Directeur de Cabinet du chef de l’Etat comorien, et chargé de la Défense Nationale n'a pas rechigné :" les initiateurs du séparatisme sont Said Mohamed Cheick et Ali Soilih". Y a-t-il un rapport entre la question posée et la réponse donnée ?

Si la réponse de Boléro est une diversion, c'est aussi un lapsus ou une énigme, refoulant la contrevérité de ses ambitions. C'est une diversion puisque je crois que Boléro voulait éviter toute question de l'actualité internationale en rapport de l’île comorienne de Mayotte. C'est un lapsus puisque ça révèle à quoi l'inconscience et le désamour de Boléro vis-à-vis à son pays, les Comores et de son intégrité territoriale. C'est une énigme puisque ça permet à tout un chacun de bien cerner la vraie représentation de Boléro. Puisque l'Etat comorien ne lui préoccupe pas, ça démontre bien sa vraie mission en faveur de l'occupant de l’île comorienne de Mayotte, bien en question.

Sachant que des propos pareils peuvent réveiller les démons d’autrefois sur l’île comorienne de Mayotte, Boléro n’a pas hésité… Que Mayotte soit raillée à tous prix de l’ensemble de l’archipel en faveur du colon, c’est son souci majeur. Ce Boléro qui vise très haut pour le pouvoir aux Comores, après avoir échoué le tour de Mohéli lors de la tournante que lui-même a installé avec sa famille politique, un second plan est mis en route ; la déstabilisation du pays. Ce constitutionaliste veut être utile à nouveau. Mais « owa djulwa ka usiha utsi daba ». Boléro doit savoir que ceux qui avaient dix ans au moment où il faisait la pluie et le beau temps, ont vingt et trois ans aujourd’hui, et sont conscients de ses micmacs france-africains.

Esquiver une question peut arriver à tout le monde, mais je crois qu'une autorité aguerrie qui décide d'escamoter une question ne devait plus soulever un esprit hérétique et sécessionniste. Or, Boléro en évitant adroitement la question, et en se justifiant de son esprit séparatiste à des théories hypothétiques de l'histoire coloniale et d'indépendance du pays, il montre son indignité de l'Etat Comoriens. Si Boléro ne démissionne pas de la grogne du peuple, il appartient au chef de l’Etat de demander sa démission.

MOHAMED Hadji

COMORESplus

Retour à l'accueil