mini2 mini Msaidie[1]Vive la liberté et vive la démocratie et personne ne doit être poursuivie par le fait de prononcer ses opinions politiques ou religieuses. Bravo, Monsieur le ministre Houmed MSAIDIE, secrétaire général de la CRC du colonel Azali Assoumani. S'il y en ait certains, Monsieur le ministre, qui ne connaissent pas que vous étiez les artisans et les défenseurs de la tournante, je crois que je ne fais pas partie de ces gens là. Mais, Monsieur le ministre, je suis content d'entendre de votre propre bouche, de réclamer ceci, je cite, "que vous êtes très proches du pouvoir que certains d'autres" Là, oui, pour la première dans ma vie politique, je suis d'accord avec vous, car, touts les comoriens sont témoins de votre manière de faire de la politique "ainsi soit-il" Amen.

 

Nous savions tous, comment vous aviez géré le pays pendant plus de 7 ans, sous la protection du fusil, assuré par votre colonel, "le tout connaître", pour ne rien connaître. Aujourd'hui, vous êtes entrains de curasser les chevaux du régime, pour ainsi, parvenir aux mêmes objectifs du passé, non lointain. C'est très généreux de votre part, Monsieur le ministre, de nous réveiller sur les actions menées par votre mouvement politique et par vous même, et , combien, si, ridicule, de se faire de la beauté au prix de l'intimidation et au prix de l'ignorance, non partagée, parce que nous n'avions pas oublié.

Nous remercions, très sincèrement, ces grands quotidiens libres et ces grands journaux indépendants de notre pays, qu'ils soient, réservés à nos politiques et à nos politiciens, qui nous font vivre et nous font revivre nos chers vaillants et grands politiciens comoriens, qui ont bien conduit le pays au bord de la faillite et du chaos total. Je comprends, mieux, très sincèrement et avec respect, pourquoi notre cher ministre des affaires étrangères du gouvernement actuel, se félicite et se donne la largesse de refuser, à recevoir des leçons de politique nationale ou internationale.

 

Nous avions bien compris, Monsieur le Ministre et secrétaire général de la CRC et j'espère que les techniciens et les collaborateurs du président de la République, alhadj Ikililou DHOININE ont capté 5/5, les déclarations du parti CRC et comme, il semblerait qu'on se dirige vers un remaniement ministériel, que Dieu soit loué pour les vœux de nos amis, qui se réclament les vrais garants de la tournante, au profit de l'île de Mohéli. Il est temps qu'on en finisse avec cette classe ditte élite du pays, parce qu'au-delà de cette manière, si ridicule, nous risquerions de demeurer trop longtemps dans le fossé. Cette politique de vouloir coûte que coûte, rester au pouvoir, par le mensonge et par l'hypocrisie, nous avait mis dans une mauvaise position, dans tous les domaines et voilà, au bout de 36 années, nous sommes entrains de tourner en rond et d'autres y profitent pour s'enrichir sur le dos des citoyens comoriens. J'espère que le fameux grand secrétaire de la CRC avait bien compris ma position et n'allait pas se constituer une procédure en justice, contre moi, par le fait de lui rappeler, qu'il est, le fait d'appartenir à ceux qui nous ont mis dans l'impasse et dans le chaos. C'est un fait et c'est la réalité, ils ne peuvent pas le nier, aujourd'hui, parce qu'ils estiment vouloir retourner dans les affaires du pays, par le biais du ridicule et de l'hypocrisie.


Au côté de la Mouvance présidentielle, le président alhadj Ikililou DHOININE vient de reconstituer son nouveau parti politique, composé de tous les mêmes, qui l'ont soutenus aux dernières élections présidentielles, sauf, les autres mouvements, considérés, comme étant, la cellule directe et liée au Mollah chiite, qui, lui, aussi, n'arrive pas à faire le deuil de son mandat. Ce nouveau parti politique du président de la République, que nous connaissions tous, les têtes des responsables, que j'appelle les mêmes, se disent reconstituer un nouveau parti, pour encadrer le chef de l'Etat, durant son mandat et combien, il est important pour eux, de le sauver contre les capricieux, restés fidèles au grand chef du chiisme par procuration, qui continue à se réclamer président des Comores, mais, en repos de quelques temps. Comme, je venais de le dire et de l'écrire dans un de mes articles précédent, que la mouvance présidentielle chiite est en décomposition totale, donc, il a été normale, pour le chef de l'Etat de se donner un nouveau organe politique, pour pouvoir bien gérer ceux qui sont ,déjà , dedans, le FNJ, le PEC, l'ANC et d'autres que je ne connais pas bien, comment ils se prénomment et qui sont partis, s'ailleurs, en campagne pour les élections de 2016.

 

Aujourd'hui, c'est un jour nouveau pour le président de la République, qui venait de se constituer un parti politique fort de convictions et de principes, pour toute la nécessité de son projet de société. Ce parti qui prend le nom de "ARP" deviendrait le porte-parole du régime et demande à toutes et à tous ce qui admettent et ce qui se reconnaissent dans la politique du chef de l'Etat, de s'y trouver dedans. Décidément, nous n'avions pas fini avec ces partis politiques, qui se disent des partis pour le peuple comorien, alors, que tous ces petits gens nous ont fait de l'expérience, c'est à dire, de leurs propres poches, pendant plus de 36 années d'indépendance. Mais, naïfs, que nous sommes, nous continuons à les applaudir et à les acclamer, pour toute l'éternité. C'est, aussi, intéressant de voir, dans ses propos, le sécrétaire général de la CRC, réclamer de la clarté et de la précision sur les projets dits de nos bailleurs de fonds, de la conférence de Doha. Là, peut-être, il a bien raison et je suis d'accord avec lui, quelque soit mes opinions sur lui, en insistance. Il fallait que les comoriens le sachent clairement, de près ou de loin, que ces gens qui viennent du Qatar pour les retombées de Doha et qui se voient décorer, gratuitement et sans rien faire par notre président, n'avaient rien dans leurs valises, si, ce n'est que des papiers agrafés et perforés, sans aucune garantie financière, à nous présenter. Mais, comme on dit" le pays des aveugles, les bornes sont rois".C'est exactement, ce qui nous arrive aux Comores, en ce moment, bien précis de notre histoire collective.


Au-delà, de la naïveté, nos dirigeants continuent à nous diviser en partis politiques, pour mieux nous enfoncer, encore, un peu plus dans le gouffre politique et économique. Alors, que le pays continue sa descente aux enfers et livré aux crimes, aux assassinats ciblés et aux viols de femmes et d'enfants, le régime nous fait vivre des nouvelles alliances politiques et militaires internationales, pour nous aveugler sur des projets flous et bidons, qui ne sont que la continuité de notre irresponsabilité et de notre incapacité, à faire face aux défis qui nous menacent tous les jours et pourtant, le peuple comorien estimait autre chose, en demandant son indépendance et sa liberté. Il est pour moi, de rappeler à nos amis de la CRC, que je connais certains parmi eux et encore, certains, j'ai eu à travailler avec, d'être un peu modestes et justes à leurs propos, au nom de Dieu et au respect du peuple comorien.

Car, la souffrance et le mépris que nous endurions, aujourd'hui, sont par conséquent, leurs œuvres et leurs projets. Ils étaient avec le colonel le tout connaître et ils sont partis, au bout de 7 ans, sans rien laisser, comme bons souvenirs et il n'y a rien qui leur représente, comme, étant la trace d'un régime, qui avait régné par les armes à feu. Quant on rencontre certains militaires, vivant, actuellement, en Europe, leurs arguments nous laissent comprendre, qu'ils étaient bien trahi par leur chef, qui n'était pas, d'ailleurs, tout seul, car, je me souviens d'un autre grand officier, qui était mon voisin au petit Oasis, en même temps, président du palais du peuple, qui roulait avec une R4,sans capot et sans portes, pour nous fermer les yeux et de nous dire ou de nous faire comprendre, qu'il était intègre et non motivé par le luxe et l'argent facile. Il y avait un autre, qui a été applaudi par tout le monde, par le fait de résister face aux mercenaires et aussi, par le fait, qu'il a été contre le coup d'Etat militaire, alors, qu'à la fin du scénario, il s'est remis, à créer des entreprises, par le même système. On nous dit quoi? Rien, s'il vous plait, Mesdames et Messieurs, nous vous demandions de continuer à vous offrir cette largesse de nos biens, jusqu'à ce que notre justice aurait la possibilité de s'imposer à vous et à nous, pour nous rendre tous, réellement, justice, car, nous en avions bien besoin, pour nous tous et pour le pays, tout entier. J'insiste et signe mes propos, quelque soit le lieu. Nous n'avions pas la mémoire courte, nous connaissions tous ce qui, de près ou de loin, ont contribué à nous rabattre au rang des miséreux de la planète.


Bakari Msaidié Haninga.

Source : Ahmedbacar.centerblog.net

 

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