La solution aux problèmes que traversent les Comores, est chez les comoriens eux même.
06 avr. 2010
Ca y'est, la mouche commence à piquer. Le pouvoir démange. Convoité depuis longtemps... il faut qu'il soit pris par les envieux. Mais le Mollah qui ignore tous les éléments constitutionnels, s'accroche « wami tsofa mfalme mauri dewaye...». Les deux camps, celui de l'opposition et du régime ont joué à la comorienne. La rencontre d'Addis-Abeba est un bon signe de la comoroneité. Pourquoi, ceux qui se disent politiciens des îles Comores ne donnent pas valeur à cet art aimé de partout ? Pourquoi la politique devient un jeu chez ceux qui l'appliquent aux Comores ? Bizarre, il est bien su que les comoriens ont toutes les manières de chercher le pouvoir, d'arriver au pouvoir, mais ce qui manque c'est la façon dont le pays est dirigé après que le pouvoir tombe dans les mains de voulant.
Même si l'heure n'est plus aux rappels... mais le haut de CRC Monsieur Houmedi Msaïdié n'est pas le mieux placé pour donner des leçons aux comoriens. Ah l'homme qui s'éloigne de l'honnêteté politique parmi ceux qui rendent les Comores prostituées, donc proxénètes de notre jeune nation, n'a aucun miracle à faire pour se laver. Tous les comoriens ne sont pas dupes. Se rendre à Addis-Abeba n'est pas synonyme d'aimer le pays. Le trou est si profond, celui creusé par les joueurs de la politique aux Comores. “le message adressé à l’Union africaine repose sur la nécessité d’ouvrir le dialogue puisque à la fin du mois d’avril s’ouvre une période de vide institutionnel qu’il faudra régler”. Joli passage, facile à dire même. Le vide constitutionnel a été depuis que le Raïs Sambi gouvernait avec ordonnance, en l'absence de pouvoir législatif. Pourquoi cela n'a pas été vu ? Alors les comoriens ne doivent pas être pris pour des débiles mentaux ?
L'égoïsme tuant de l'autorité politique comorienne
Il faut agir quand le droit s'impose mais non quand ça arrange... Très bien de faire aussi le rappel. Il est inévitable que dans les membres de l'opposition présents à Addis-Abeba, se trouve au moins un des anciens membres de la mouvance présidentielle du régime RDR du feu, Said Mohamed Djohar. Toute ma désolation, mais je pense que si " le calif Ounthman bin Anfan n'a pas été assassiné, ses successeurs ne seront pas assassinés non plus." Alors les anciens du RDR où est-ce qu'ils ont emmené la présidence de l'assemblée de l'époque qui aurait été à la possession de l'île comorienne de Mwali ? Pauvre Mwali, meskine. Alors, ils sont loin... et même je ne pense pas qu'ils figurent sur le registre des politiques comoriens pouvant donner leçon de bonne citoyenneté. « Haini mwendza kuu kahimi mdrumbuwa matso ».
Autorités en manque de conviction.
Nous devons savoir que si le porte parole du CRC, un moment de la convergence de Mai 2010, n'a pas légitimé le déroulement des premiers tours des élections législatives de Décembre 2009, il y aurait une autre raison de contestation. Mais nombreux sont les comoriens qui ont appris son intervention à Albalade, légitimant le déroulement de ces élections. Sans oublier le manque de confiance, les manœuvres, les pièges... tous se trouvant dans le camp de l'opposition pendant la ténu des campagnes tous causant l'échec à cette dernière. Ma mère m'a dit " hayini mwendza mitritri yehula trunda bovu" Soumettez-vous au pire que que vous avez planté.
Comme les comoriens prennent la politique pour un jeux, nous devons savoir que être centriste aux Comores est signe d'hypocrisie. Me Fahami Said Ibrahim, qui se prend le centriste des Comores est un faux pêcheur. Mais les comoriens doivent savoir que " celui qui va en mer au moment où le "wadire" présage aux cieux, il se perd en pleine besogne. Alors moins sont les comoriens qui n'arrivent pas à comprendre que le leader du PEC, parti anciennement de papa, est un opportuniste mal orienté. Ils sont là, les attaques musclés infligés au chef de l'Etat actuel par ce fameux leader... mais voila comme la politique est rendu un jeux, tout le monde s'amuse avec...
Au moment où le pays se trouve dans une crise de tout genre, notamment économique, des billets de banque s'envolent comme ça à raison de l'achat de billet d'avion pour une promenade à Addis-Abeba. Promenade car aucune résolution. Alors sans doute, la solution aux problèmes dans lesquels les Comores se trouvent depuis qu'elles sont pays, n'est pas ailleurs. Il est temps donc de mettre fin à ces gaspillages pharaoniques aux deux camps car les Comores ont suffisamment souffert. Le pays a besoin de prendre haleine.
SAID YASSINE Said Ahmed