Après l’ouverture du procès la matinée du mercredi 25 septembre et le retour par la suite des détenus au cachot, ce jeudi matin comme promis, ce procès est bien repris. Un climat de haute surveillance gagnait les environs du palais de justice de Moroni. Ce procès tant attendu par la ville d’Ikoni, a bénéficié la présence de toute une population d’une ville apocalyptique depuis neuf mois. Comme le mercredi, le jeudi 26 septembre 2013, la sueur des hommes, femmes et enfants, badauds du procès, faisait grande fleuve dans la cour du parquet.

Même si quelques échanges légèrement musclés des avocats, s’invitaient à l’audience, le procès se déroulait dans un calme espéré. Il y a quelques temps, un procès verbal des auteurs présumés, a été établi par les justiciers de Moroni. Et devant les robes, sur les bancs des langues se mettaient à se délier ; des trajectoires à d’autres couleurs. Mais ces nuages n’ont rien compromis. Avec cette situation, la ville d’Ikoni, est de même sous la surveillance pour que tranquillité demeure dans cette ville assoiffée d’harmonie.

Notons bien que ce jeudi 26 septembre 2013, a été aussi marqué par la présence sur les bancs des accusateurs, des témoins et des victimes des nuits noires d’Ikoni, donc du 23/24 décembre 2012 et de 26 Janvier 2013. Toujours dans les recherches des voies, les juges continuent leurs boulots. Mais jusque la fin de l’après midi de ce jeudi, aucun nom n’est tombé même si des prises de témoins laissaient quelques plic-ploc-plac… Rendez-vous demain, vendredi pour la suite.

Salia Ben Ali, correspondante Moroni

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