Photo: Al-watwan

mini2 mini depute-abderemane[1]La restriction des partis politiques pour laquelle la loi a été présentée par Abdérémane Ahmed Abdallah n’est qu’une nostalgie dont le fils à papa est victime. Ce député dont la jeunesse est passée dans l’armée est réveillé de ses sommeils profonds par l’ombre de papa. Comment donc le député Abdérémane Ahmed Abdallah, député sans étiquète politique peut sentir l’importance d’un parti politique dans un pays dit démocratique ? Ou, il y a une éventualité d’un ralliement sien au régime en place ?

 

Sachons très bien que si cette loi subit une adoption, la voix unique qui régnait les Comores de 1978 à 1989, sera ressuscitée. Vert et blanc qui constituaient l’UDZIMA transmettront leurs âmes à Orange et Baobab, seuls partis ayant des députés aux assemblées, vers la création d’un parti unique. Comme disent les wa Ngazidja : « Trindi mbe ya hala yetso lis aye mwana ». Mais dommage pour A. Ahmed Abdallah qui n’est qu’un député. Les ornières de papa reposent dans le néant.

 

Djamal ed-dine Omar

( COMORESplus )

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