mini2 mini General-salimouDepuis hier soir, précisément, la nuit du Mercredi 31 octobre 2012, la ville de Moroni baigne dans une atmosphère aussi inhabituelle. Les routes sont bouclées. Les vas et viens s’estompent momentanément. Au départ la situation paraissait bien étonnante. Il a fallu quelques temps et quelques rumeurs pour qu’on apprenne que c’est bien le procès de général Salimou. Alors les militaires envahissent depuis coulée, jusque Zilimadjou, passant par La route qui bifurque Ikoni-Maluzini, hamramba. Tôt, le matin de ce jeudi 1er novembre 2012, les militaires commençaient à faire la fuie des voitures, autrement dit les contrôles. Que les voitures officielles ayant le droit de pénétrer la capitale. On dirait une ville imposée un état de siège. Vers huit heures du matin, malgré les infiltrations, les badauds alimentent le palais de justice de Moroni. Mais moins sont les médias et pourtant ce n’était pas un procès à huit clos.

 

Mais juste, vers midi, les inculpés et les indexeurs du général, ont commencé à délier leurs langues. Ce qui a été dit depuis il y a deux ans avec persistance, a été retourné. Ils confirmaient donc que les témoignages portés contre le général ont été faux sans aucun fondement. Et une femme a rajouté que pendant plus d’une semaine, elle était séquestrée et effarouchée pour qu’elle confirme auprès des autorités compétentes un faux témoignage, selon lequel, le tueur de Combo c’est le général Salimou Amir. Tard, dans l’après midis, la séance est levée pour pause… pour ce qui est de l’assassinat du lieutenant colonel Comobo Ayouba, le général pourrait être lavé et blanchi. Sinon autre chef d’accusation dont trouble d’ordre public a été infligé au général.

 

Nayla Youssouf, depuis Moroni

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