LE MOIS DE RAMADAN ET LES « JE VIENS », DEUX INVITES TERRIFIES DANS LA SOIF ET LA SOMBRE.
29 juin 2014
Deux sortes d’invités d’honneurs, dans la tourmente sur le sol comorien : Le mois sacré de ramadan et les « je viens ». Ces derniers commencent à prendre frayeur du Ko-Lanta improvisé où ils sont placés. Ces Comores qui étaient leurs rêves depuis la métropole se transforment en cauchemar, sans eau ni électricité, s’ajoutant au problème de taxi pour se rendre facilement à la capitale. Même si certains ont été déjà avertis, mais il faut un autre cœur pour s’y adapter. Un pays dans lequel, les vacances sont rêvées roses, ne leurs semble qu’une île perdue dans un milieu sauvage. Ces Comores rendues citée hantée, par les autorités, sont loin de s’approcher des rêves faits depuis la France par ces jeunes franco-comoriens, natifs de France ou qui y sont allés à bas âge.
Outre, le mois de ramadan, arrive, aucun espoir que la population feront leurs perrières, casseront le carême sans la sombre pourtant le chef de l’Etat et le nouveau directeur de la Mamwe, ont promis l’eau et la lumière. Oui aux Comores la promesse n’engage que celui qui la reçoit. La population est bien sacrifiée. Dans peu de temps, l’Etat comorien accueillera le sommet des Etat de la COI, une manifestation qui exige la dépense de plusieurs centaines de millions de fc, pour sa préparation. Des autorités dans les voitures de luxe, gamme 4X4, de haute gamme… au moment où la population demeure dans le noir et des nombreuses familles ne font qu’un seul repas par jour. Donc un abandon des gueux dans la misère et des déshérités dans le malheur.
Le mardi dernier l’hôpital El-maarouf, a été privé d’électricité durant presque 3h de temps. Le groupe de secours n’avait pas pu être allumé, faut du manque d’une pièce, qui coute moins de 2000 fc, pourtant un budget est bien octroyé à cet établissement. A quoi servent des directeurs dans des départements qui ne cessent de sombrer dans le chaos ? Ainsi, quelques égratignures tombent des lèvres. C’est quand on entend, certaines autorités… dire :« venez investir ici aux Comores, c’est bien chez vous. On a besoin de vous, le peuple vous attend et l’Etat vous encourage.» Drôle de mots. Comment investir dans un pays, sans eau ni électricité ? Un pays où les autorités ne se soucient de rien que leurs familles, donc ne pensent qu’à leurs propres intérêts ?
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus