PIC218Trop c’est trop monsieur le ministre. N’est-ce pas Elarif Oukacha, conspirateur du coup Embargo de l’île de Mwali sous Djohar ? N’est-ce pas lui-même, en accord avec le président de l’Assemblée sous Djohar qui a échangé cette personnalité qui aurait été appartenue à l’île de Mwali contre deux postes ministériels ? Al-hadj, Bwana Raïs, A.A.Sambi pensait quoi de cet homme aux milles revirements inattendus ? Même s’il n’est pas seul à être atteint par la prostitution politique, mais son cas, c’est-à-dire celui d’Elarif Oukacha, doit être examiné. Toujours et toujours les comoriens connaissent la beauté de la chanson comorienne, mais ils ne connaissent pas la valeur de cet art très important. Le célèbre artiste Mohamed Hassane, même si un enfant de sa région, un ancien ministre, je veux dire, lui a emprunté sa médaille, sans rétribution, a dit « mdru ya tsi patse ndjema halindia halipvwa zo… ».      

Le manque de fidélité et d’honnêteté de monsieur M. E. Oukacha vis-à-vis de son Gourou A.A.Sambi, n’est pas un geste de débutant. Un candidat irréductible aux prochaines présidentielles, à la trahison du camp qui a fait de lui ministre… c’est bien l’homme aux mille couleurs. Mais bravo ! N’ayez pas de souci. Les comoriens vont oublier cette ingratitude, comme Sambi va l’oublier de même. Les Comoriens vont l'oublier comme ils ont oublié l’affaire intretraed, comme ils ont oublié l'affaire du projet éducation, comme ils ont oublié la destruction de galawa et le discours « galawa side ra ibaya side ridjo huibuwa… »,  disours d’un d’un politicien assagi par le vide. Les comoriens vont oublier... comme ils ont oublié l'argent de la vanille magouillé sous la période Azali et qui partait en fumée, tous oubliés, comme les oubliés de Samson et ceux de Yémenia… dans peu de jours, ce fameux Oukacha, sera l’un des hommes les plus propres, comme le sont ceux du CRC et d’UDZIMA d’hier. Et voilà, un enfant incrédule face à son maitre. Sinon, le roi Sambi est mordu par les chiens qu’il dressés…

T. Chafia

Plateau de Djando Mwali

COMORES

Retour à l'accueil