LE VICE-PRESIDENT NOURDINE BOURHANE SE TROUVAIT CHEZ LUI PARMI LES SIENS.
24 mai 2013Le vice-président en charge de l’aménagement du territoire, monsieur Nourdine Bourhane, qui assure l’intérim du chef de l’Etat Ikililou Dhoinine, en visite à l’étranger, a fait sa prière de vendredi, ce 24 mai 2013 à la grande mosquée d’Ikoni. Le climat était un climat habituel d’une Ikoni originale, donc Nourdine Bourhane se trouvait chez lui parmi les siens. Après la fin de la prière, un notable d’Ikoni, Mzé Ismaila Twaïbou, a pris la parole. C’est ainsi qu’lui remerciait de sa visite. Dans ce discours, il a prié pour le calme et la paix à Ikoni.
Même si le calme laissait présager à Ikoni, mais le vice-président Nourdine Bourhane, doit tenir compte de cette « maison hantée » depuis les nuits du 23/24 décembre 2012 et du 26 janvier 2013, dans laquelle il a planté son sang. Ce faisant, Bourhane est placé dans le même panier que son collègue Mohamed Ali Soilihi, tous deux des ikoniens par alliance. Quoi donc ? Nourdine Bourhane a failli… avec son silence vis-à-vis du drame martyrisant la ville d’Ikoni. Pourquoi se permet-on ? C’est parce que lui aussi est parmi les comptés de la cité. Sa famille n’est pas épargnée de toute forme de fléau se voyant naitre à Ikoni. Donc Bourhane, est concerné de même. Son devoir est à remplir pendant ce moment de besoin.
Donc, le vice-président Nourdine Bourhane devait lire sur les fronts des ikoniens… population tourmentée depuis les nuits des émeutes du 23/24 décembre 2012 et du 26 janvier 2013. Des hommes aux âmes ne sollicitant que la réunification des enfants de la ville dans une entente. Donc, de loin ils interpellent la justice. Pour donner du sens à cette journée à ikoni, le vice-président Nourdine Bourhane, doit porter sa pierre pour que justice soit faite afin de faire tomber les commanditaires jouissant de liberté dans les quatre coins d’Ikoni.
Les quelques têtes ; Soilihi hadji, Issmaila Toyb, Ali Achiraf… Younoussa Ali Djae, Chawali Ali Andallah et autres qui sont déjà entendus, doivent passer sur les bancs des accusés pour qu’on connaisse les vrais sorts. Et ceux qui se trouvent cacher sous-couvert ces précités, soient auditionnés et jugés à leurs tours, car s’ils prétendent être épargnés, les ikoniens de conscience savent qu’ils se trompent. Leurs implications défilent dans les cerneaux des ikoniens d’esprit. En matière de conspiration, ces arsouilles n’ont pas l’exclusivité. Une implication qui risque un grand clou. C’est pour cela que la lutte pour le non lieu du procès est destinée toutes les offrandes.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus