LES ACCUSES DES TAYNAMORS, LEVEZ-VOUS

Trop, c’est trop. La population comorienne en a marre. Il est encore temps, que les mesures soient prises d’une façon responsable. L’affaire Doudou Taynamor n’a aucune mérite de passer en tapi noie. Il faut donc que ce cas soit examiné pour que l’on sache où se trouve la vérité du fait. Rappelons-nous que la societé Mamwe par la voix de son directeur Mr Ibrahim Alphone, a dénoncé un trafique d'élecricité dont l'auteur est Doudou Taynomor. Trafique avec lequel les chambres froides de son établissement ont été alimentées. Le vol présumé de l’électricité de la Mamwe par l’établissement taynamor, ne doit pas être procès muet. Et pourquoi, cela ne fait pas parler les politiques du pays tant du coté du régime que celui de l’opposition ni les citoyens ordinaires ? Pourquoi, cela n'est pas conçu un des évènements graves du pays or, il est plus que sérieux ? Autrefois, ne s’est-il pas passé un cas pareil ? L’escroquerie d’un milliard de franc comorien de laquelle Comores télécom fut victime ? Ce fut donc le cas des recharges magouillées de cartes téléphoniques Comores télécom, par un seul et simple individu ne faisant même pas partie de la maison. Ce jeune garçon hors zone de Comorestélécom, dont la famille a débarqué aux Comores aux années 80, et dont l’oncle a bord avec un certificat d’opticien, et qui a pu s’enrichir sur le sol comorien. Et voilà, encore sucer le sang de la plus grande société de l’Etat comorienne avec de la friponnerie.

Pourquoi, des cas pareils font des allers simples ? Pourquoi seuls les journalistes, deviennent le souvent la proie de la justice comorienne or ils accomplissent leurs devoirs ? Pourquoi ceux qui ne l’accomplissent pas, pourquoi ceux qui pillent, pourquoi ceux qui ruinent… ne subissent aucune sanction ? Alors la lutte contre la corruption doit être commencée par là. Ne pas laisser le coupable partir en échange des enveloppes. Et les hauts de l’Etat et la justice comorienne sont les uniquues complices car ils font pleines les poches en échange de la liberté du malfaiteur.

Que l’affaire Taynamor, fasse échos et passe devant la justice comorienne pour que la raison soit rendue à celui qui la mérite. Vrai ou faux, c’est la justice qui peut nous éclairer même s’elle est bancale et même si le palais est baptisée en salon de Boxe. Vrai, alors les Taynamor, payeront. Accusations mensongères, alors le DG de la Mamwe mérite sa dose. Mais encore une fois, l’affaire Taynomor et Mamwe des Comores, ne mérite pas un classement dans les placards, comme l’éventuelle évaporation du dossier SNPSF et les autres dossiers qui précèdent comme ceux : des impôts, de l’intertraed, de la douane, du projet éducation, du projet SOCOVA, de l’hôpital El-maarouf, de la CEE/EEDC, des Hydrocarbures, de l'Onicor, pour ne citer que ces domaines.   

SAID YASSINE Said Ahmed