003.jpgFort est celui qui a choisi le logo de baobab comme symbole du régime en place. Sans doute, le bilan de ses quatre ans du régime est le bilan d’un baobab. Parfait, c’est une queue qui mérite à son chat. Qui donc comorien prétendant ne pas connaitre cet arbre ? Aucun. Alors comme intelligent est celui qui a su peindre ce régime par cet arbre, un arbre a deux produits importants desquels on a besoin : les fruits et l’ombre. C’est aux comoriens de savoir ceux qu’ils moissonnés du baobab. Passons…

Autrement, le plus craignant est que cet arbre dont le baobab, est un abri de fantômes, des djinns. Depuis quelques temps, l’heure de cet arbre robuste a sonné. Crac, crac, crac… le baobab se couche. Et les fantômes, commencent à le quitter, ils errent dans tous les sens pour d’ autres arbres et hanter les comoriens. Alors comme je ne suis jamais méchant avec l’ancien « plusieurs fois ministres », et actuel député, l’erreur la plus capitale, est d’accepter ce débarrât. Maman m’a dit : « yeka umuri ubaki mshashi ye mwinyi ye hu upvama ».

Aucun régime né aux Comores n’a jamais laissé monsieur le candidat à la vice-présidence, monsieur « l’omni-régime » au chômage. Depuis le régime Ahmed Abdallah Abderemane, jusque celui actuel d’Ahmed A. Sambi. Monsieur le « plusieurs fois ministre », n’est pas l’homme à qui un bilan de longues années sera demandé ? Sinon, quelqu’un qui n’a pas su prêcher dans son foyer, pourra prêcher dans les églises ? Dommage que la dernière épisode traçant son échec lors de la prétention à la présidence de l’Assemblée de l’union n’a servi d’aucune leçon. Mais « o urengo mdru oko danganya mwinyio ». Disait le célèbre Yidjumba nanga.

SAID YASSINE Said Ahmed   

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