Et si l’ADN nous est conté un six « art » ?

I- L’art de semer la confusion.

1. Lisez d’abord le journal Al-fajr du 17 décembre 2013, Edition 22, vous verrez bien que le sigle ADN signifie Association pour le Développement de N’tsaoueni. Jetez un coup d’œil ensuite dans le journal l’observateur numéro 026 du 20/02/2014, le même sigle veut dire Alliance pour le Développement de N’tsaoueni. Dans la Gazette des Comores, l’appellation Association pour le Développement de N’tsaoueni réapparait. Venez enfin à N’tsaoueni et interrogez d’abord les caisses de la communauté de 1990 à 2005. ADN passe pour « Association pour la destruction de N’tsaoueni ». Ensuite demandez du côté de la culture, la bibliothèque vous parlera de  l’Association pour la Dégradation de N’tsaoueni ». La confusion est totale. Les N’tsaoueniens eux même ne s’y retrouvent pas. Il y a de quoi donner le tournis.

2) Les membres de l’ADN se targuent d’être les intellectuels et les cadres de N’tsaoueni. Ils prennent beaucoup de plaisir à dénommer les gens du camp de la majorité « Walozi wa madzi », et les taxent d’incultes. Mais lorsque Dr Youssouf Said, dans son discours inaugural du centre hospitalier de N’tsaoueni parle de ces catégories, de gens, ils le traitent de séparatiste. Il y de quoi donner la nausée.

3) Les membres de l’ADN  ont commis la pire des injustices en soutenant l’injustice de l’ex-président de cette organisation, Mr Hassani Ahamada Magrechène qui a refusé formellement de présenter son bilan financier. Pour ceux qui l’ignorent, c’est à partir de là que la rébellion ADN va se constituer. Et aujourd’hui, ils ont l’audace de crier par-dessus. Il y a de quoi vomir.

II- L’art de semer le vent

 

1) Suite au refus de l’ex-président de l’ADN de présenter son bilan financer, il fut excommunié (5 ans d’exclusion sociale). En réponse de cette sanction, ledit président insulte la notabilité de N’tsaoueni « Malaba ya madzi ». Et la cerise sur le gâteau, le président des « cadres » ironise en ces termes : « ajoutez en cinq pour faite dix ans. D’ici là vous sortirez de votre sale idiotie ». Malédiction ! Il y a de quoi maudire.

2) Les membres de l’ADN avaient délibérément dissuadé leurs proches de payer les arriérés d’écolage de leurs enfants inscrits au lycée communautaire de Mboude ainsi que les factures de l’eau courante de la ville. Et lorsque la commune procède à la sanction des mauvais payeurs (coupure d’eau), ils incitent leur jeunesse à rétablir par la force, ce qui naturellement appelle la jeunesse majoritaire à réagir. Comme tout le monde le sait, toute rixe compte des risques. Dans le même sens, ils ont influencé certaines associations villageoises à refuser de s’acquitter des taxes communales.

III- L’art de contourner la tempête.

1) Dès que le danger est imminent, ils sont prompts à faire le tour de la région de Mboudé à multiplier les contacts avec les notables de Ngazidja à frapper à toutes les portes de l’administration pour ressasser « l’hymne » du diable : « Nous voulons la paix et l’unité, mais ce sont les autres qui sont les méchants ».

2) Lorsque l’Escadron débarque à N’tsaoueni, nos cadres se réfugient à Moroni, abandonnant leurs enfants et leurs femmes et reviennent après la tempête. On appelle cela « Tirer son épingle du jeu, afficher l’innocence, en montrant qu’on n’est ni coupable ni responsable ».

IV- L’art de concocter les mensonges.

 

1 ) C’est leur point fort. Mais hélas ces derniers temps ils sont démasqués et du coup, ils sont aux abois. Contrairement à leurs allégations mensongères, plus de 2000 personnes venues de toutes les régions de Ngazidja ont pris part à la cérémonie inaugurale de l’hôpital de N’tsaoueni. A cet effet, la région de Mboudé leurs adresse ses sincères remerciements.

2 ) Décidemment nos cadres sont doués pour le mensonge. Ils mentent sans scrupule. Après avoir délibérément renvoyé les travaux d’audit aux calendes grecques, ils osent aujourd’hui accuser Dr Youssouf Said de Boycotter ces travaux. Quel culot ! Ils se sont acharnés contre le comptable de l’ancienne mairie, Mr Youssouf Yahaya pour vérifier ses comptes et ont gardé après le silence en vue de protéger leur Pacha, l’ex-président-contrôleur-trésorier » de l’ADN, Hassani Ahamada Magrechène qui se réfugie toujours sous le parapluie de l’ADN et n’a fait jusqu’aujourd’hui l’objet d’aucun contrôle par la commission d’audit. L’art de bien mentir c’est un peu comme l’art de bien péter. On asphyxie les autres et on passe à travers les rangs pour passer inaperçu.

3 ) Ils laissent entendre qu’aucun contrat ne nous lie à l’entreprise chinoise et pourtant pour la première fois dans l’histoire de la ville, un travail communautaire a été exécuté sous contrat, signé publiquement (contrat initial en date du 16/11/2005, contrat d’avenant signé le 17/11/2008).

V- L’art de cultiver la haine.

Cet art commence par le satanisme : diviser, séparer les couches sociales. Faire le tour des villages pour dresser les uns contre les autres, amadouer les hautes personnalités politiques pour des fins diaboliques par lesquelles, des jeunes se voient systématiquement virés de leur travail. Leur fierté apparait dans leur slogan fétiche. «  à cause de nous il est viré. A cause de nous il est incarcéré. A cause de nous le président de l’Union ainsi que le gouverneur de Ngazidja étaient absents à la cérémonie de l’inauguration. » Malheureusement pour eux, nos autorités ainsi que la notabilité découvrent peu à peu leurs pratiques malfaisantes.  

VI- L’art de conjuguer les intimidations.

Ceux qui s’appellent des cadres à N’tsaoueni brandissent toujours la menace de l’incarcération. Leur arme est leurs relations privilégiées avec la justice où un de leurs est un haut magistrat incontournable : l’arbre qui cache la forêt. Des intimidations qui dépassent les bornes puisqu’elles s’en prennent aussi aux étranger qui investissent dans notre pays en l’occurrence la société chinoise en charge de la construction du centre hospitalier de N’tsaoueni ainsi que Dr NAVINE HABRI SALIM, une dame courageuse.

Enfin nos cadres ont l’art de jouer au septième art : le cinéma. Le cinéma pour camoufler la vérité. Messieurs « les cadres », l fête est finie ! Il est temps de mettre la main dans vos poches. Les caisses de la communauté exigent maintenant transparence et honnêteté. Adieu la gabegie à ciel ouvert, cadres de la honte.

Ntsaoueni Mayendeleyo

 

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